Relance d’Air Guinée, projet bateau-bus, Conakry express…: l’ancien ministre des Transports dit avoir “des regrets”

Le désormais ministre de l’Enseignement supérieur, Aboubacar Sylla, est conscient qu’il n’a pas fait des miracles au ministère des Transports où il vient de quitter. L’ancien porte-parole de l’opposition devenu membre et porte-parole du gouvernement, l’a avoué lundi chez nos confrères de Djoma médias, pas sans justifier certains de ses échecs par un manque de moyens. La relance de la compagnie aérienne Air Guinée sous l’appellation Guinea Airlines avec l’homme d’affaire Antonio Souaré qui ne s’est pas concrétisé, les fameux bateau-bus annoncés avec fanfares mais qui ne sont jamais venus, le train Conakry express qui est resté en difficulté, la compagnie de bus de transport urbain à Conakry toujours loin de satisfaire la demande…Aboubacar Sylla s’est expliqué.

«…Je regrette aussi qu’on n’ait pas lancé la compagnie Guinea Airlines alors qu’on était déjà relativement avancé. Il y avait deux empêchements ! Le premier c’était la participation de la Guinée au capital de la nouvelle compagnie parce qu’il fallait mettre de l’argent propre dans la société. Le deuxième c’était la rénovation des aérodromes régionaux parce qu’on ne peut pas créer une compagnie aujourd’hui qui ne fait que les vols extérieurs», a déclaré Aboubacar Sylla.

A en croire l’ancien porte-parole de l’opposition, aujourd’hui ministre de l’Enseignement supérieur, quatre contrats ont été signés pour la rénovation des aérodromes de Labé, Kankan, NZérékoré et Faranah. «Les travaux normalement devraient commencer très rapidement puisque les premiers acomptes ont été déjà payés par l’Etat», a-t-il mentionné.

Et d’ajouter : «Nous avons aussi les fameux bateau-bus dont on a beaucoup parlé et qui ont suscité beaucoup d’espoir. Nous avons, de notre côté,  fait tout ce qu’il fallait faire en tant qu’autorité de tutelle. C’était un contrat en BOT qu’on avait conclu avec les exploitants des bateau-bus abidjanais…C’est eux qui devaient rechercher les financements pour faire  les réalisations».

«C’est une question de ressources, une question de moyens», déplore Aboubacar Sylla qui ajoute que «la meilleure intention au monde qu’on pourrait avoir, s’épuise à l’absence de moyens».

Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

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