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Décès de Mamadi Diané: «Nous perdons un grand homme, citoyen du monde» (Témoignage)

Depuis l’annonce du décès de Mamadi Diané, les commentaires fusent pour parler de cet homme d’affaires qui a fait une partie de sa vie aux Etats-unis. Dans un post sur sa page Facebook, l’ancienne ministre en charge de l’Industrie, Hadja Ramatoulaye Bah, a particulièrement évoqué des actions que le défunt avaient accomplies au pays de l’oncle Sam. Elle et son époux, l’honorable Alpha Ibrahima Sila Bah, vice-président de l’Assemblée nationale, y vivaient et sont des témoins oculaires du combat de feu Mamadi Diané au profit de la communauté guinéenne et pour la libération en 1998 de l’opposant Alpha Condé, emprisonné alors par le régime de Conakry.

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Chers amis(es),  c’est avec beaucoup de tristesse que mon mari et moi même avons appris le décès de Mamadi Diané en Côte d’Ivoire. Nous présentons nos condoléances les plus attristées à la famille, particulièrement à Cynthia, Diaka, Mory.
Mamadi était un homme respectueux, très aimable et surtout très généreux. Nous l’avons connu dès sa sortie de l’université Howard pour débuter sa carrière d’homme d’Affaires en passant par l’Ambassade de Guinée à Washington. Il a toujours pris le leadership pour collecter des fonds afin de résoudre de nombreux défis et problèmes de la communauté guinéenne à Washington.
Quelques gestes de bons samaritains à noter étaient d’apporter le complément d’argent pour la publication du Livre Blanc sur les faits du Premier régime ; il a pris le devant pour rassembler nos contributions pour la  défense du Président Alpha Condé lorsque ce dernier était en prison. Ensemble nous avons exigé du Congres américain son intervention pour que le Président soit relâché de prison. Et, au décès de l’ex cuisinier de l’Ambassade de Guinée, comme on appelait affectueusement Tonton Kamano, Mamadi a encore pris le devant pour l’enterrement digne de ce dernier.
Nous perdons un Grand Homme, « citoyen du monde».
Prions que Dieu le pardonne et accepte dans son paradis éternel.
De la part de Alpha Sila et Rama Bah

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