Chef de la mission d’observation électorale de la CEDEAO au Burkina Faso qui vient d’organiser une présidentielle, l’ancien Premier ministre guinéen, Kabinè Komara, a été emmené lundi par nos confrères des Grandes Gueules, à faire une comparaison entre les atmosphères post-électorales en Guinée et au pays des hommes intègres.
La contestation, la répression, les dizaines de morts et la chasse aux opposants engendrées par l’élection présidentielle du 18 octobre en Guinée, sont des situations qui n’ont pas été enregistrées au Burkina Faso où le président sortant a été réélu, lui aussi, dès le premier tour.
«Les cas sont différents ! Vous savez, en Guinée, le double scrutin a eu lieu dans un contexte où il y avait une contestation de la constitution que Burkina n’a pas connue. Donc le Burkina était bien en avance par rapport à la situation guinéenne dont le cas était difficile avec les protestations qu’il y avait», confie-t-il à nos confrères des Grandes Gueules.
Et de poursuivre : «Je pense que si nous devons refaire des élections, c’est essentiel que tous les contentieux soient vidés avant. Il ne faut pas qu’une partie se sente forte pour pouvoir s’imposer aux autres. Il faut tous les contentieux soient vidés avant d’aller aux élections. Quand ceci est fait, croyez-moi, le résultat passe».
Mamadou Macka Diallo
