Abdoulaye Sow à ses pairs du mouvement syndical national: « les travailleurs nous regardent »

Le secrétaire général de la fédération syndicale autonome des banquiers de Guinée (FESABG), Abdoulaye Sow, par ailleurs secrétaire général de la centrale syndicale USTG (union syndicale des travailleurs de Guinée), était l’invité  de nos confrères d’Espace (radio et tv), dans l’émission les Grandes Gueules, ce lundi 11janvier 2020.

Lors des obsèques de Luis M’Bemba Soumah, en effet, un des responsables syndicaux a regretté le fait que le mouvement syndical guinéen soit aujourd’hui très faible en raison des divisions. Depuis, une commission de réconciliation a été mise en place. Pour des raisons difficiles à comprendre, en revanche, cette commission n’a rien produit. Du moins, pour le moment.

Répondant aux questions des Grandes Gueules, Abdoulaye Sow a déclaré : « Pour réconcilier les centrales syndicales, ils (les facilitateurs, ndlr) sont venus nous voir. Le jour qu’ils sont venus nous voir, nous leur avons dit que nous sommes disposés à discuter pour la solution aux problèmes qui  assaillent aujourd’hui le mouvement syndical guinéen. Et nous avions mis en place, une commission pour  élaborer les TDR nous permettant la réconciliation. Et le même jour, à midi nous étions convoqués à la cour d’appel de Conakry par l’autre faction».

Et comme pour dire qu’il est prêt pour la réconciliation quel que soit le prix à payer par lui, Abdoulaye Sow a promis de partir si c’est lui qui est mise en cause. Pourvu que le mouvement syndical guinéen s’unit.

«Nous avons la volonté, et si c’est moi le problème je quitte le mouvement syndical. Mais s’il y a une autre personne qui constitue le problème, lui aussi doit se remettre en cause. Ce qui est important est que nous mettions nos égaux de côté, que nous nous retrouvions en homme responsable parce que les travailleurs nous regardent.  C’est eux que nous défendons. Donc il faudrait qu’on se retrouve, qu’on se parle et qu’on s’accepte. C’est notre maison. C’est eux qui ont quitté la maison. Nous avons demandé à ce qu’ils reviennent, qu’on discute, qu’on compose un bureau consensuel et qu’on aille de l’avant. Qu’on puisse jouer notre rôle. Qu’on ne trompe pas les travailleurs», a-t-il conclu.

Souleymane Bah 627 081 969

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