La fondatrice de KPAAF, la structure à laquelle l’organisation du concours national de beauté Miss Guinée a récemment été confiée suite à l’expiration du contrat du COMIGUI, est accusée d’être « proche » du ministre Bantama Sow.
Dans une interview qu’elle a accordée à une poignée de journalistes, Aminata Diallo puisque c’est d’elle qu’il s’agit, apporte un démenti catégorique à ces accusations. «Moi je n’ai aucun lien de parenté avec Bantama Sow. Je suis de Gaoual et lui, de Mamaou. Il est notre ministre à tous. Personnellement je n’ai vu Bantama que trois fois de ma vie. Ce n’est pas mauvais d’être parent avec quelqu’un mais c’est archifaux ces accusations», dément cette fondatrice d’un centre de mode avant d’expliquer comment KPAAF a gagné le marché de l’organisation de Miss Guinée.
«Nous on a répondu à un appel d’offre. On est allé prendre le TDR pour connaitre les dossiers à fournir. On a déposé tous les dossiers qu’il faut et ils nous ont appelés pour le dépouillement. Voici tous les dossiers, nous avons la licence ici», explique-t-elle devant des journalistes venus pour la cause. «Je vais rencontrer la nouvelle ministre. Nous allons lui tendre la main pour travailler avec le ministère parce que le projet là me tient à cœur», a-t-elle ajouté.
Déjà, Aminata Diallo évoque quelques chantiers. «J’aimerais d’abord réunir tout le monde autour de cet évènement. C’est comme si cet évènement c’est notre identité. La première des choses à faire, c’est de faire des réformes au niveau de notre team. Et il faut véhiculer des messages positifs pour qu’on puisse au moins avoir confiance à Miss Guinée. Les filles méritent qu’on les valorise, qu’on les montre au niveau international. Elles sont capables. Donc pour relever le défi, c’est avec l’aide de tout le monde», annonce Aminata Diallo.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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