Juste après l’ouverture officielle de la session ordinaire de la neuvième législature qui durera neuf mois, le président de l’Assemblée nationale a animé un point de presse au cours duquel il s’est prononcé sur l’attaque qui a ciblé récemment au Fouta, le cortège du Premier ministre par ailleurs directeur de campagne du RPG.
Répondant à la question d’un journaliste à ce propos, Amadou Damaro Camara a déclaré qu’ à priori, « tout le monde doit condamné l’utilisation de la violence de quelle que source que ce soit ». « Nous avons eu l’appréciation hâtive. Rapidement, on dit que se sont les militants de l’UFDG. Le préfet qui dit malencontreusement avant la fin même de l’enquête: non, ce sont des enfants auxquels on a promis de l’argent qui n’est pas donné. Et monsieur de l’opposition dit c’est des machinations du Rpg et du pouvoir pour persécuter ses militants. Je crois que dans l’un ou dans l’autre, il y a un problème de responsabilité personnelle », a fait remarquer l’honorable Amadou Damaro Camara.
A priori, poursuit-il : « tout le monde doit condamner l’utilisation de la violence de quelques sources que ce soit. Ça doit être le comportement de tout homme d’État et de tout homme politique, condamner d’abord et laisser comprendre après. C’est quand on comprend qu’on a le courage de sanctionner les fauteurs de troubles. Je le regrette. Finalement ça eu des répercussions dans d’autres zones. Parce-que vous avez fait ça chez vous, nous allons faire ça chez nous, ça n’honore pas la classe politique. Ça, ça doit être condamné par tout le monde. Nous devons avoir des élections libres. Tous les Guinéens doivent avoir les moyens ou la possibilité d’aller partout en Guinée sans craindre pour leur sécurité », a-t-il indiqué
À noter que 92 députés sur les 114 étaient présents à la cérémonie d’ouverture solennelle de cette session ordinaire unique de l’Assemblée Nationale.
Mamadou Kouyaté
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