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Crise post-électorale: mardi de peur et de risque à Conakry

Alors que les yeux sont encore tournés vers la Cour constitutionnelle, qui devrait donner les jours à venir le résultat définitif de l’élection présidentielle du 18 octobre, les habitants de Conakry vivent dans la peur d’une reprise des violences ce mardi.

Cellou Dalein Diallo, candidat et leader de l’UFDG, avait invité ses partisans à reprendre leurs manifestations dites pacifiques ce mardi pour continuer à protester contre ce qu’il qualifie d’holdup électoral en cours en Guinée. Depuis cette annonce, beaucoup de familles ont remplis leurs magasins et frigos de denrées de première nécessité afin de faire face à l’éventualité d’une fermeture des marchés et autres sources d’approvisionnement.

La veille, le procureur général de Conakry a fait une déclaration à la télévision nationale pour mettre en garde et rappeler la longue liste de dispositions légales qui encadrent le droit de manifester en Guinée. La crainte d’un affrontement entre manifestants et forces de l’ordre est dans tous les esprits.

L’UFDG, qui conteste le résultat provisoire donné par la CENI, réclame ce qu’elle qualifie de vrais résultats. Le parti de Cellou Dalein Diallo revendique la victoire avec un score de 53% des suffrages.

A suivre…

Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

622 10 43 78

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