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Covid-19, Lassa, Ebola et Marburg: ce que préconise Dr Faya Millimouno…

En plus de l’épidémie de fièvre Lassa et de la pandémie de Covid-19 qui sévissent encore dans le pays, la région de la Guinée forestière, à peine sortie pour une deuxième fois de l’épidémie d’Ebola, a enregistré un cas probable de fièvre Marburg le 05 août dernier à Tèmèssadou-M’boké, sous-préfecture de Koundou, préfecture de Gueckedou dans la région sanitaire de N’Zérékoré. Dans un entretien accordé à Guinee114.com, Dr Faya Millimouno, président du Bloc Libéral n’a pas que donné sa lecture de cette situation. Le président du Bloc Libéral a aussi donner son point de vue sur ce qu’il faut, selon lui, pour rendre efficace les mesures prises par les autorités à l’effet de vaincre ces virus en Guinée.

«Il se trouve que ça devient quand même très inquiétant pour notre pays, cette crise sanitaire. Non seulement avec le reste du monde, nous nous battons contre Covid-19 qui n’a pas l’air de nous quitter parce que les variants continuent à se multiplier. Mais il y a beaucoup d’autres épidémies qui viennent et qui reviennent. C’est le cas d’Ebola dont on a souffert entre 2013 et 2014 et qui est revenue dans la zone de la région forestière.

Et puis on nous parle de l’épidémie du virus Lassa qui fait des victimes en région forestière. On nous parle maintenant d’une autre épidémie (Marburg Ndlr) qui vient encore de s’annoncer toujours dans la région forestière. Nous avons besoin des autorités sanitaires. Au-delà des mesures qu’on est en train d’annoncer, nous avons besoin de plus d’actions qui protègent les populations. 

Naturellement, nous continuons à sensibiliser en ce qui nous concerne, nos militants et tous les Guinéens qui pensent que ce que nous faisons a un sens. Nous continuons à les sensibiliser à l’effet de prendre très au sérieux cette question des virus qui envahissent le monde. C’est extrêmement important et il faut que les autorités sanitaires commencent à évaluer les mesures qu’on impose. Pour voir leur efficacité, s’il faut les reconduire ou s’il faut les changer. Mais on a l’impression que les mêmes mesures sont reconduites sans une évaluation.

En créant par exemple les barrages. Les barrages ne sont pas du tout un frein à la propagation, ce sont des lieux  de rançonnement. L’expérience l’a montré. Même pour une certaine discipline dans la conduite, dès qu’on crée un barrage, on ne vous demande pas de permis, on ne vous demande pas la carte grise, on ne vous demande pas l’assurance : on vous demande l’argent carrément. Donc, ça devient des postes d’escroquerie de l’administration à l’égard de la population. Ce sont ces genres de mesures dont il faut évaluer l’efficacité et s’en débarrasser s’il faut. Parce qu’on aura démontré que ce n’est pas efficace», a expliqué Faya Lansana Millimouno.

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Mamadou Macka Diallo

666 660 366

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