Conakry-Depuis quelques semaines, les travaux sont paralysés dans les cours et tribunaux. Une conséquence directe d’une grève en cours des huissiers de justice et des avocats. Des négociations proprement dites entamées la semaine dernière entre les organisations grévistes (ordre des avocats et la chambre des huissiers) et le ministère de la Justice, élargies à d’autres acteurs de la chaine pénale, ont été poursuivies lundi, 03 mai sans que les parties ne parviennent au moindre accord. Les débats suspendus devraient reprendre ce mercredi, 05 mai 2021.
Après des rencontres ciblées entre le ministre de la Justice lui-même et les deux organisations en grève, les différentes parties prenantes ont entamé des négociations la semaine dernière afin de parvenir à un accord autour des revendications des huissiers de Guinée dont la principale porte sur la difficulté qu’ils ont parfois à exécuter les décisions de justice. Au sortir de ces négociations où il s’est fait représenter, le ministre de la Justice a demandé la reprise des activités dans les cours et tribunaux. C’était sans compter sur la détermination des huissiers et des avocats qui ont décidé de camper sur leur position jusqu’à l’obtention d’un accord. Le ministère de la Justice n’avait de choix que de croiser les mains et attendre la deuxième rencontre prévue lundi. Cette dernière aussi s’est soldée par un échec. Sauf changement de dernière minute, les parties se retrouvent pour une troisième fois ce mercredi, 05 mai 2021 pour continuer les discussions.
A noter que cette paralysie du système judiciaire est partie d’un débrayage des huissiers de justice qui ont été vite rejoints par l’ordre des avocats par solidarité, à l’issue d’une assemblée générale extraordinaire. Cette situation qui perdure encore, cause assez de dommages notamment aux détenus dont les procès avaient été programmés ces derniers jours.
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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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