Un magasin contenant des marchandises, notamment des climatiseurs, ventilateurs, télévisions, congélateurs et des moquettes a été réduit en cendre ce vendredi 15 avril 2022, a constaté un reporter guinee114.
Le drame s’est produit aux environs de 9 heures, selon des témoins.
Le magasin en question se trouve au bord de l’autoroute Fidel Castro au niveau de l’aéroport Ahmed Sékou Touré précisément au secteur cité 2, quartier Gbessia dans la commune de Matoto en banlieue de Conakry.
Le courant électrique serait à l’origine de l’incendie, d’après des témoins concordants.
“L’incendie s’est produit alors qu’il y avait le courant dans le quartier. On a vu des fumées montées sur le toit du magasin en provenance de l’intérieur. On s’est mobiliser pour venir casser la porte, on n’a pas pu. On a tenté éteindre le courant ça n’a pas marché. Les gens de la station service d’à côté sont venus s’ajouter à nous avec leurs étincelles, ça n’a pas marché”, a fait savoir Alseny Traoré, un des témoins oculaires du sinistre et voisin de la victime.
Mohamed Ismaël Nimagan, propriétaire du magasin brûlé, a appris la mauvaise nouvelle le matin, depuis la maison.
“Tout ce que j’ai appris, on m’a dit qu’il y avait un coup de circuit sur le poteau qui est à côté de nous ici depuis la nuit. Ce matin, on m’a appelé pour dire que tout mon magasin est déjà brûlé. Rien n’est sorti. Quand je suis venu, j’ai trouvé les sapeurs pompiers sont là mais c’était tard. On avait fait tomber même les murs du magasin. Ce que j’ai perdu, ça peut aller au-delà de 500 millions de francs guinéens. On vendait des climatiseurs, ventilateurs télévisions, congélateurs, moquettes, tout est brûlé. J’appelle les bonnes volontés de venir au secours. C’est à partir d’ici que je trouvais la nourriture pour la famille. Malheureusement je me retrouve comme ça aujourd’hui. Des années d’efforts sont partis en fumée en si peu de temps. Je demande à l’État aussi de venir au secours, tous ceux qui peuvent m’aider”, a déclaré Mohamed Ismaël Nimagan.
D’autres personnes supposent que des objets seraient restés branchés dans le magasin.
Mamadou KOUYATÉ
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