Infrastructures routières : Kassory reconnaît le retard de la Guinée par rapport à ses voisins

Devant la représentation nationale, Ibrahima Kassory Fofana a loué les efforts de son gouvernement dans plusieurs domaines. Mais sur le plan infrastructurel par contre, le Premier ministre a reconnu les manquements de son gouvernement concernant l’état des routes.

« La problématique du développement des infrastructures concerne aussi la question des routes. Je dois vous dire qu’un vaste programme d’urgence est en exécution pour y apporter un début de solution. C’est un enjeu majeur pour favoriser la mobilité des personnes et des biens. C’est même un impératif économique. Le gouvernement entend poursuivre le vaste programme de réhabilitation et de construction des routes afin d’améliorer la desserte intérieure et de faciliter l’accès au pays de voisinage. Ceux qui voyagent observent que même la Sierra Léone a mené sa route jusqu’à nos frontières, la Côte D’Ivoire a fait autant, le Mali a fait autant, c’est une honte nationale », a promis le Premier ministre.

Mais pour laver cette honte, selon Ibrahima Kassory Fofana, le gouvernement ne compte pas sur l’aide extérieure. « Le président nous a demandé de laver cette honte nationale. Plus concrètement, le gouvernement envisage notamment dans son programme d’aménagement infrastructurel, le revêtement en bitume de 1500 km de routes nationales et préfectorales et de 825 km de voiries. Plusieurs chantiers sont déjà en cours notamment les travaux d’élargissement et de reconstruction de l’axe Coyah-Dabola, Dabola-Kouroussa, Coyah-Forécariah et la construction d’échangeur à Conakry qui permettra en moyen terme de décongestionner le trafic d’enfer que les Conakrykas vivent aujourd’hui » a annoncé Premier ministre Kassory Fofana, devant les députés à l’Assemblée Nationale.

Diop Ramatoulaye

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