Lutte contre la poliomyélite en Guinée: les autorités sanitaires annoncent une campagne de vaccination

La poliomyélite est une maladie invalidante touchant principalement les enfants de zéro à cinq ans. Le virus se transmet par l’eau et les aliments contaminés et se multiplient dans l’intestin et s’attaquent à la moelle épinière et provoquent une paralysie irréversible. Depuis la fin de l’année 2020 à nos jours, quarante-trois (43) enfants atteints de la poliomyélite ont été recensés en République de Guinée.

Pour freiner la propagation de cette maladie dans le pays, le ministère de la Santé organise une campagne de vaccination qui vise à protéger les personnes les plus vulnérables et les plus exposées. L’objectif général est d’interrompre la circulation et la transmission du poliovirus dérivé de la souche vaccinale type2 (cVDPV2) dans le pays d’ici fin décembre 2021.

“Après quatre ans sans aucun cas de poliovirus sauvage en Afrique, le 25 août dernier la commission régionale de certification pour l’Afrique a certifié la région africaine étant exempte du poliovirus sauvage. (…) En dépit de cette certification, force est de reconnaître qu’il a été récemment retrouvé en Guinée et dans certains pays de l’Afrique tels que le Mali, la Côte D’Ivoire, le Burkina etc…le poliovirus sulfurant dérivé d’une souche vaccinale due à une faible immunisation collective des enfants dans les seize pays de la région. En Guinée, la flambée a été notifiée en juillet 2020 dans dix-huit districts sanitaires. C’est depuis cette annonce que le ministère de la Santé avec l’appui de ses partenaires organise du 26 février au 1er mars 2021, le premier passage de la campagne de riposte dans le bloc 2 en vue d’endiguer la circulation du virus dérivé. Ce premier passage concerne vingt districts sanitaires des régions de Conakry, Kindia, Mamou et Labé”, a expliqué Dr Sama Yombouno, coordinatrice adjointe du programme élargi de vaccination.

Selon les conférenciers, au moins 1 million 318 mille 349 enfants âgés de zéro à cinquante-neuf mois sont attendus pour la première vaccination et le deuxième passage est prévu un mois après le premier.

Diop Ramatoulaye

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