Tôt ce lundi, 21 septembre 2020, les étudiants de l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry (UGANC) ont battu le pavé pour dénoncer la cherté des frais de transports.
Sur des banderoles tenues ces étudiants, on pouvait lire entre autres, ‘‘1500, c’est bon’’ ou encore ‘‘on n’a pas de pas de tuteur’’.
Partie du campus universitaire, la marche des étudiants a été interrompue par la police au camp Camayenne, ex camp Boiro.
D’après Jacqueline Kourouma, étudiante en Licence 2, Département Biologie, les étudiants sont dans l’obligation de marcher.
« Nous sommes obligés de réclamer ce qui nous est de droit. Depuis la reprise des cours, le président n’a pas eu un mot sur les transports des étudiants. Les tronçons sont doublés et la plupart d’entre nous vivent ici sans tuteur. Nous vivons dans des conditions de vie très difficile. Certains quittent Dubréka pour venir à ici (Gamal). Nous sommes en phase terminale. Nous avons des évaluations, des exposés à passer. Et on ne peut pas s’absenter », a expliqué la porte-parole des étudiants avant de déplorer l’interpellation de certains étudiants.
« Les responsables nous ont appelé et nous ont promis de nous aider. Je demande à l’Etat de nous aider, surtout à avoir des bus. Des fois, même si tu as le transport pour s’embarquer, c’est un autre problème », a-t-elle lancé.
A en croire à leur porte-parole, si leur cri de cœur n’est pas entendu, les étudiants iront jusqu’au ministère de l’enseignement supérieur.
A signaler que beaucoup d’étudiants ont été blessés suite à l’intervention de la police.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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