Massoud Barry invite les personnes handicapées à « prendre leur handicap comme une opportunité »

Ce jeudi 3 Décembre 2020 est la journée internationale des personnes vivant avec un handicap. Elle a été  instituée par les Nations-Unies en 1992 dans le but de soutenir cette couche sociale.
En Guinée, aucune cérémonie officielle n’a été organisée par le ministère de l’Action Sociale en raison de la présence du Corovirus, dit-on, dans le pays.
Par contre la présidente de l’organisation de secours aux personnes handicapées de Guinée a saisi l’occasion pour inviter ceux qui vivent avec un handicap comme elle, à prendre ce destin comme une opportunité.

« Je dirai à ces gens qu’ils ne doivent pas regarder leur handicap pour dire que ça doit-être une fatalité. Ce n’est pas une fatalité en soi. Regadez moi, je suis handicapée. Je suis en train de gérer une équipe d’ONG. Et cette ONG est en train d’appuyer d’autres personnes. Dire que je suis handicapée tout doit s’arrêter là, non. Ils doivent prendre leur handicap comme une opportunité. Par ce qu’une personne vivant avec handicap qui se bat est rare dans la société. Mais si elle arrive à le faire, la société va la considérer et l’accompagner. Par contre, elle sera, pourquoi pas, utile pour la société et surtout participer au développement de son pays », a déclaré la présidente de l’OSH GUINÉE, Massoud Barry, au regret de constater que le ministère n’a pas prévue une fête présentielle cette année vue la situation sanitaire.

Toutefois, la présidente dira qu’ils sont en train de se battre pour fêter à leur manière.
« Ce que je recommanderai à l’État, c’est que nous souhaitons que chaque année qu’on puisse présenter des activités allant dans le sens de l’autonomisation des personnes handicapées pour ne pas que ça soit une simple fête de réjouissance ou autres. Mais une fête de plaidoyer, de prise d’engagements au niveau de l’État et surtout la scolarisation des enfants handicapés. Il y a beaucoup à faire. Parce que non seulement les infrastructures ne sont pas adaptées et encore on voit des personnes handicapées d’un notre œil. Il faut que l’État nous vienne en aide », a lancé en guise de conclusion, la présidente de l’organisation au secours des handicapées de Guinée (OSH GUINÉE), Massoud Barry.
Djély Mamadou KOUYATÉ

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