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Moussa, le Moise de la communication présidentielle, des plumes et micros jaloux

Entre nous, on finit toujours par donner raison à l’économiste congolais Suayibou Mulamba Diakité qui, parlant des êtres humains, fait remarquer que « plus on est jaloux ou envieux, plus on est avare en compliment ». Suffisant pour expliquer le choix fait par certains de se taire sur l’impressionnante transformation de la communication présidentielle par la DCI, non pas parce que pour un certain journalisme « le train qui arrive à l’heure n’intéresse pas », mais parce qu’ils sont d’agréablement surpris et qu’ils subissent les supplices de la jalousie.

Eux qui, dès la nomination de Moussa Moise Sylla-alors qu’ils voulaient le poste pour eux-mêmes-, juraient par les 99 noms de Dieu, qu’il n’irait pas loin, que ce Moise ne pourrait rien faire là-bas qui puisse le maintenir au poste longtemps.

Toutefois, ceux qui sont au courant du travail qui s’accomplit au niveau de la DCI et ont décidé de se taire, ont quand même un mérite par rapport à d’autres qui, apprenant les choses de loin sans s’assurer qu’elles sont exactement rapportées, s’évertuent à cracher sur le travail de la DCI. Ceux-là et moi n’avons pas bien assimilé la leçon de Montesquieu qui enseigne que, « la jalousie est une passion qu’on peut avoir, mais qu’on doit taire».

En réalité, pour ne pas subir aussi la torture de la haine qu’on pourrait avoir contre ces prophètes du malheur, nous pouvons trouver mille raisons de les comprendre et de leur accorder notre pardon. Miguel de Cervantès, avait déjà averti l’humanité en faisant remarquer que «la jalousie ne permet jamais de voir les choses telles qu’elles sont. Les jaloux voient le réel à travers un miroir déformant qui grossit les détails insignifiants, transforme les nains en géants et les soupçons en vérité ». Ce n’est donc pas leur faute, c’est dans les têtes.

La RTG peut bien poursuivre son combat pour défendre son identité par rapport à la polémique liée à la présence de son logo lors des cérémonies officielles. C’est la première vitrine officielle du pays. La télévision publique et ses travailleurs ont mon soutien. Les médias privés, à travers les associations professionnelles de médias, peuvent et doivent se battre auprès de la DCI pour obtenir l’accès de leurs reporters aux cérémonies officielles. J’y adhère.

Cependant, ces combats légitimes ne sont point à confondre au combat par procuration que certains, quantitativement minoritaires, livrent ou font faire en profitant de la moindre poussée de colère d’une partie de l’opinion publique contre des décisions des autorités de la transition.

Quand d’ailleurs certains “grands journalistes” tentent désespérément de faire croire à la grande opinion qu’ils n’ont jamais voulu d’aucun bienfait de cette transition, que les confrères qui sont dans le système sont des complices coupables des méchants, eux les gentils patriotes, c’est prendre les aimables auditeurs et lecteurs qui les écoutent ou lisent pour de vulgaires moutons.

Qui ne le sait pas ? Pendant que certains se battaient sans prime ni salaire pour rédiger et faire adopter un code de bonne conduite des journalistes au palais du 25 Août, siège de la Haute Autorité de la Communication (HAC), d’autres, des dizaines de vedettes, postulaient discrètement au palais Mohamed V pour le poste de directeur de la DCI après avoir participé aux travaux ayant abouti au passage du bureau de presse de la présidence à la direction de l’information et de la communication (DCI).

En novembre, qui n’aurait pas voulu être à ce poste ? Maintenant qu’une bonne partie de l’opinion montre de plus en plus un signe de mécontentement légitime, certains veulent faire croire qu’ils sont les nouveaux prophètes, qu’ils ont toujours été opposés à tout depuis le début. C’est trop gros. On peut sourire en lâchant le mot “populisme” !

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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

622 10 43 78

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