La Guinée toute entière a entamé l’après-midi du dimanche, 05 septembre 2021 avec la nouvelle de l’arrestation de l’ancien Président de la République, le Professeur Alpha CONDE. Dans un premier communiqué, l’on notait la suspension de la Constitution, la dissolution du Gouvernement et de toutes les institutions du Pays. Ce qui marquait ainsi le début d’une nouvelle ère pour le pays. Celle du rassemblement annoncé par le Colonel Mamadi DOUMBOUYA.
Le temps d’une « transition inclusive et apaisée » prôné par le Conseil national du redressement pour le développement (CNRD), à l’origine de ce changement de régime est un chantier, qui doit prendre en compte tous les Guinéens et surtout disposés à apporter leur expertise pour poser les fondements d’un Etat au service de toutes & tous.
Nul besoin de rappeler que la Guinée a connu des années sombres. Que ces dernières ont été particulièrement difficiles. Que des familles entières ont été victimes de la maladresse de certaines personnes, qui décidaient au nom de l’Etat. Il y a donc la nécessité de réconcilier les Guinéens avec leur passé sombre.
Pour ce faire, nous devons créer un cadre pour se parler. S’écouter et choisir ce qu’il y a de mieux entre la justice avant la réparation, ou le pardon tout court. Le tout couronné par l’assurance de ne plus récidiver.
Vu que, nous sommes dans une logique de refondation de la nation, mettons à profit cette occasion pour demander à toutes les entités de notre pays de garantir à chacun ses droits civils et politiques.
C’est pourquoi, au sein du Gouvernement et le Conseil National de Transition, les hommes et les femmes qui vont être nommés doivent faire leur travail de manière correcte. Il s’agira notamment de tout mettre en œuvre pour éviter les pièges d’une Transition inachevée comme c’était le cas en 2010. Ce n’est pas que le rôle du Président de la Transition, garant du respect de la charte. C’est seulement de cette façon que chacun de nous se rendrait utile.
BALDE Aliou,
Membre du Comité Exécutif du Parti GRUP
