PADES : la cohésion sociale et l’unité nationale au cœur des priorités du parti

Au fur et à mesure que les élections présidentielles approchent à grand pas, les partis politiques renouent avec les assemblées générales. Ce samedi 12 septembre 2020, malgré que la crise sanitaire à coronavirus continue de sévir, le parti des démocrates pour l’espoir a tenu sa première assemblée générale à son siège sis à Nongo.

Dans son discours, le coordinateur administratif du parti qui a présidait la séance a mentionné que le PADES a pris acte de son exclusion du FNDC (front national pour la défense de la constitution).

« Nous avons entendu le FNDC et nous avons pris acte de ce qu’il a dit. Mais nous voulons faire une précision simple. Le combat que le PADES aujourd’hui est en train de mener en partant aux élections n’est pas contradictoire à tous ce que PADES a fait pour instaurer la démocratie avec le FNDC, pour faire en sorte qu’il y ait l’alternance et qu’il y ait un État de droit », a martélé Mohamed Kaba, coordinateur administratif du PADES.

Poursuivant son intervention, il soulignera que « le premier point pour nous qui est important c’est la cohésion sociale, c’est l’unité nationale aujourd’hui par la faute de politique politicienne menées par des personnes qui ne pensent qu’à eux-mêmes et à l’avenir nous avons notre tissu social qui est déchiré. Le PADES est venu pour réconcilier, pour recoudre ce tissu social, pour donner à la Guinée l’unité nationale. Nous avons besoin d’être unis on ne peut pas nous diviser la Guinée est une et indivisible. Voilà la première préoccupation du PADES. Il faut que les Guinéens arrêtent de se voir en chien de Fayence, il faut que les Guinéens se voient en frère qu’ils comprennent ils sont condamnés à vivre ensemble. Y a quelque chose qu’on dit en Guinée que je ne partage pas peut-être c’est la façon de dire. On dit en Guinée qu’il n y a pas des soussous. Il n y a pas des peulhs, il n y a pas des malinkés, il n y a pas des forestiers. Il faut qu’on dise qu’en Guinée il y a bel et bien des forestiers, il y a des soussous, il y a des peulhs et toutes ces ethnies sont condamnées à vivre ensemble. Il faut vous donner la main voilà ce qui existe en Guinée et qu’on ne dit pas la bataille du PADES c’est çà faire en sorte que ces diversités ethniques soient valorisées que chaque ethnie se sent frère de l’autre », a-t-il poursuit.

À noter que Mohamed Kaba après avoir fustigé le bilan du pouvoir en place a rassuré que le Parti des démocrates pour l’espoir est la solution pour sortir le pays de l’ornière.

Mamadou Macka Diallo

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