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Port de Conakry: Une première en Afrique, le Groupe ALBAYRAK achète un navire de dragage et le met à la disposition du port de Conakry

La société Albayrak à travers sa filiale Alport Conakry envisage de transformer le port autonome de Conakry dans le but de le mettre au standard international. Une première fois en Afrique, ce vieux port vient de réceptionner un navire de dragage.

L’objectif de l’acquisition de ce grand navire, c’est d’approfondir les aires d’accostage pour réceptionner les plus grands bateaux venant d’ailleurs, du point de départ directement au port autonome de Conakry. Sa réception a eu lieu ce mercredi, 17 février 2021, en  présence de plusieurs autorités.

Le Directeur commercial et d’exploitation d’Alport Conakry, Ousmane Svané, a parlé de l’importance du dragage.

«Le port de Conakry à une capacité d’accueil très limitée en raison de la profondeur qui est de 9,5m en moyenne. Ce qui est très insuffisant par rapport à la concurrence où on est à 13,14 à 15m de profondeur. Pour répondre au besoin de l’économie et pour permettre d’impacter positivement sur le panier de la ménagère, la société Albayrak a acheté une drague spécialement pour le dragage du port. C’est une première en Afrique pour un concessionnaire. Au lieu que les petits navires viennent au port ici, c’est maintenant les navires de grande capacité qui viendront. Le port de Conakry sera le plus grand port d’éclatement de l’Afrique de l’ouest. Cela répond à la vision du chef de l’État, Alpha Condé», a fait savoir Ousmane Savané.

Représentant le Ministre des Transports à cette cérémonie, le Directeur national de la Marine marchande, après s’être réjouit de la venue de ce navire, a évoqué aussi les avantages du dragage.

« Mes impressions sont satisfaisantes. Je suis régulièrement l’évolution des travaux dans le port. En plus de la satisfaction de plusieurs choses, pas d’embouteillage, création des parkings, si ce navire arrive aujourd’hui pour approfondir le port, ce qui veut dire, il y aura réduction de beaucoup de coût. En plus des matières premières, le blé, l’huile, ce sont les gros navires qui envoient en grande quantité. Il y a une superposition de matière.

Pour décharger un navire avant ça prenait 30 jours, mais aujourd’hui ça prend 13 jours », a rappelé Cellou Diallo

« C’est une performance rare au niveau des ports africains. Ce qui était un problème pour nous, qui était très difficile à résoudre, aujourd’hui ne se pose plus au port de Conakry. Et avec le port nous allons entretenir tous les autres quais et en faire d’autres », a promis Hadja Aïssata Haribo, la Directrice générale du port.

À en croire Ousmane Savané, le port de dépensait près de 60 milliards par an pour le dragage d’entretien. Donc pour les 20 prochaines années, le port sera épargné d’une dépense d’environ 1 200 milliards de francs guinéens.

Souleymane Bah

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