Prolifération des cliniques clandestines en Guinée: un cadre de la Santé accuse l’Administration du territoire

Au cours d’une conférence de presse organisée par la Coalition Nationale des Professionnels de Santé (CONAPROS) le vendredi 27 Août 2021, sur le thème « situation des cliniques clandestines en Guinée », le directeur national des ressources humaines du ministère de la Santé a évoqué la principale source de la prolifération des cliniques privées en Guinée, qui poussent comme des champignons.

Dr Faza Diallo, puisque c’est lui qu’il s’agit, tient en partie pour responsable, le ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. « Mais, on va prendre le taureau par les cornes. Quiconque est installé qui n’est pas agréé, on va fermer », prévient le directeur national des ressources humaines du ministère de la Santé.

« Ils ont un agrément du ministère de l’Administration du territoire. Il y en a, dès l’instant qu’ils ont cet agrément, ils s’installent comme ça. Ils n’attendent pas qu’ils aient un agrément du ministère de la Santé. C’est le ministère de la Santé dans sa mission qui a le droit de donner des agréments aux structures de la santé pour des soins. Donc, ils n’ont d’agrément que le ministère de l’Administration. Le ministère de l’Administration n’a pas mandat d’agréer une clinique. Vous voyez des cliniques chinoises, des cliniques coréennes, on ne sait même pas comment elles sont installées. Et vous entendez des communiqués comme ça à la radio. Vous imaginez ? Donc, il y a eu l’anarchie mais c’est ce qu’on est en train de discipliner. On va prendre le taureau par les cornes. Premièrement, quiconque est installée qui n’est pas agréé on va fermer. Maintenant, celui qui va se soumettre aux ordres, on va te donner les papiers mais tu seras suivi par un surveillant. Deuxièmement, à l’heure actuelle où je vous parle, il y a les états généraux de la santé en cours. Au niveau des hôpitaux, il y a un groupe qui s’occupe de secteur public, un autre du secteur privé. La même chose au niveau des laboratoires et des pharmacies. On va voir comment discipliner et que les gens respectent les règles. Parce que ce n’est pas parce qu’ils ne connaissent pas », a expliqué Dr Faza Diallo, directeur national des ressources humaines du ministère de la Santé.

 

Djély Mamadou KOUYATÉ

628 38 09 89

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