Promotion de l’emploi jeunes: des structures étatiques et non étatiques répertoriées

L’Organisation Internationale pour les Migrations a organisé ce jeudi un atelier d’informations et de vulgarisation de la cartographie des structures étatiques et non étatiques de promotion de l’emploi jeunes de Conakry et des préfectures de Coyah et Dubréka. Cette initiative vise à contribuer de manière significative aux efforts des trois pays de l’Afrique de l’Ouest (Guinée, Gambie et Guinée Bissau) pour accroitre les liens entre la diaspora et les communautés locales à travers des formations académiques et professionnelles et la création d’emploi pour les jeunes. 

 
Selon les responsables de l’OIM, initiatrice du projet, cette cartographie a été faite pour faciliter aux acteurs évoluant sur la question de jeunesse, une orientation pour mieux promouvoir l’insertion socioprofessionnelle des jeunes ainsi que leur stabilisation socio-économique. 

 
Diallo Mamadou Moustapha chargé de projets à OIM Guinée a expliqué les objectifs du projet. « Le projet emploi jeunes qui est mis en œuvre depuis le 1er mars 2020, couvre le grand Conakry c’est-à-dire les cinq communes de Conakry plus Coyah et Dubréka. L’objectif du projet c’est de réintégrer deux cents (200) jeunes vulnérables dans ces zones-là. Donc on les a identifié à travers une cartographie ensuite on les a formé en gestion et création d’entreprise, ensuite on est entrain de les accompagner pour une insertion socio-économique. Ceci pour orienter les jeunes et orienter l’État pour dire dans tels endroits vous trouverez une structure qui est là qui s’occupe des jeunes. On est vers la fin du projet c’est pour cela on a mobilisé tous les acteurs étatiques et non  étatiques pour la vulgarisation du document. Un consultant qui a travaillé de façon indépendante a rencontré ces structures. On a trouvé que ce sont des structures qui sont en place mais elles sont dépourvues de moyens. On a trouvé qu’elles n’ont pas d’outils didactiques et informatiques pour travailler. C’est à tout ça que nous allons remédier en les dotant de matériels en fonction de ce que nous avons pour ne pas qu’ils aillent mourir dans la Méditerranée. C’est l’objectif principal du projet « a t-il indiqué.
 
Pour sa part, Ibrahima Chérif, conseiller chargé de mission au ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a dit toute l’importance de ce projet pour son département. « Depuis 2017, nous avons vingt deux mille migrants retournés. Quand ils arrivent, le ministère de l’enseignement technique s’occupe de leur réintégration parce que la plupart seront dans nos écoles pour des formations techniques et professionnelles afin de trouver un emploi. Parce que quand ils y sortent soit ils trouvent de l’emploi dans d’autres sociétés où ils créent leurs propres entreprises pour s’auto employer. Ces cartographies seront des repères pour  pour qu’à chaque fois qu’on a besoin des jeunes, on puisse avoir des données migratoires pour que nous puissions travailler avec les jeunes afin d’aider à leur réintégration socio-professionnelle », s’est-il réjouit.
 
L’atelier a réuni des cadres des ministères de la Jeunesse et de l’emploi jeunes, de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle professionnelle, les directions communales de jeunesse, les structures étatiques et non étatiques de promotion d’emploi, des membres d’ONG et associations de jeunesse, entre autres. 
 
Diop Ramatoulaye
666751610

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