Suspendus en mars dernier pour cause de Coronavirus par le Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation, les cours ont repris pour les élèves des classes intermédiaires ce mardi, 1er septembre, sur l’ensemble du territoire national.
Au collège d’Ansoumaniya, dans la commune urbaine de Dubréka, les enseignants étaient massivement présents. Par contre, les élèves n’ont pas répondu en grand nombre. Chose que le Directeur des études explique par la forte pluie qui s’abattait sur le quartier dans la matinée.
« N’eût été la pluie, j’allais avoir beaucoup d’élèves. Mais ce qui est sûr, nous les enseignants, nous les fonctionnaires de l’Etat, nous sommes leurs femmes. Si l’Etat me dit d’aller aujourd’hui à Pita à pieds, j’irai à pieds. Mais les élèves ne sont pas comme nous. Pour le cas d’aujourd’hui par exemple, tous les professeurs étaient présents. Ce sont les élèves qui n’ont pas massivement répondu comme ça se doit. Je vous ai déjà dit que pour nous c’est obligatoire d’être ici. Mais pour les élèves, c’est différent. Ça peut être obligatoire pour certains et non pour d’autres. Avec la pluie, beaucoup de parents ont préféré garder leurs enfants à la maison », indique Mohamed Bangoura.
Cette reprise est la suite de l’année scolaire 2019-2020 qui avait été interrompue par précaution vis-à-vis de la pandémie qui sévit dans le pays. Elle s’étendra jusqu’au 15 octobre prochain. Un temps que l’interlocuteur trouve suffisant pour faire l’essentiel et non pour terminer les programmes. « Comme vous le savez, l’être humain n’est pas parfait. On ne peut pas achever le programme mais ce qui est important, à partir de 1 jusqu’à 100, si vous arrivez à 70, c’est recta ».
Juste à côté, se trouve l’école primaire. A ce niveau également, l’engouement ne semblait pas au rendez-vous.
Oury Maci Bah, depuis le collège d’Ansoumaniya, pour Guinee114.com
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