La situation sociopolitique de la Guinée devient de plus en plus tendue. Et l’interpellation des membres du FNDC n’a été qu’une nouvelle entrave à l’évolution du cadre dialogue inclusif qui, il y a quelques jours, a réuni la majorité des forces vives de la nation sous l’égide du Premier ministre.
Jusqu’à ce mercredi, les protestations qui ont commencé hier à Conakry, notamment sur la route de Prince se poursuivent. Sur cette route, la circulation est paralysée par des manifestants qui exigent la libération des activistes, membres du FNDC.
Face à cette tension politico-sociale, Amadou Oury Bah communément appelé Bah Oury, président de l’Union des Démocrates pour la Renaissance de la Guinée (UDRG) appelle les uns et les autres à faire preuve de responsabilité.
“À force de jouer avec le feu, on risque de se brûler les doigts”. Ceci vaut pour la Guinée, où il s’avère difficile d’inculquer dans les esprits, l’indispensable nécessité du dialogue responsable, empreint de respect et d’empathie à l’égard des souffrances de la population.
La Guinée a besoin dans cette phase délicate de la transition, l’apaisement, le rassemblement, la convergence du plus grand nombre vers l’intérêt national, la stabilité de la Guinée et la concorde nationale. Aller à l’encontre de cette démarche contribuera à attiser le feu.
C’est un jeu risqué et dangereux. Par conséquent, tous les acteurs politiques doivent avoir cela à l’esprit. Les activistes de la société civile doivent aussi définir le périmètre de leurs actions pour être en phase avec leur mission de servir la société de manière impartiale.
De son côté le CNRD et les autorités judiciaires doivent faire preuve de sérénité, en veillant à éviter de grossiers pièges de la provocation. Enfin, ce qui prime est la nécessité d’assurer une évolution stable dans le cadre des principes de l’Etat de droit de notre pays”, a souligné Bah Oury, président de l’UDRG.
A souligner que le FNDC par la voix de son chargé des opération a annoncé ce mercredi son retrait de “tout le processus de dialogue enclenché à date”.
Mamadou Macka Diallo
666 660 366
