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Terrorisme d’Etat à Wanindara: “nous ne sommes plus en République” (Par KEITA Sidikiba)

AUX 《AUTORITÉS》 RESPONSABLES DU TERRORISME D’ÉTAT À L’OEUVRE DANS WANINDARA.
ARRÊTEZ CETTE BARBARIE !

Depuis le 30 novembre courant, une méthode de maintien sous dictature est à l’œuvre dans Wanindara martyrisé.
Cette méthode qui porte tous les stigmates de l’autocratie rétrograde, signe la nature anti républicaine du régime qui tente de s’instaurer sur les décombres des acquis démocratiques que nous avions chèrement arrachés aux militaires, dans une lutte farouche et solidaire, dont les deux pics historiques furent le démantèlement des symboles de l’État sur toute l’étendue du territoire en février 2007, puis le rassemblement au stade du 28 septembre en septembre 2009.
Le paradoxe est que, face à la détermination affichée par le Peuple, les crimes infligés aux civils par les autorités militaires n’atteignirent jamais la barbarie outrancière actuelle.
Cette barbarie a pour idéologie la sauvagerie indicible des régimes incapables de gouverner autrement que par le crime, dans le crime et pour le crime, dans le droit sillage sanguinolent de Pol Pot et ses khmers rouges du Kampuchéa.
Ce crime impénitent de ceux qui se sont garanti le corollaire nécessaire à l’inconscience sans conséquence: l’impunité.
L’impunité résultant de la caporalisation du système judiciaire qui, dans toute autocratie, n’est qu’un appendice de l’injustice.
Ainsi, de la République qui prenait son essor en 2010, la force du crime, générateur de larmes, de sueur et de sang par le clan de la dictature sans reddition est la seule promesse constamment tenue par Alpha CONDÉ, selon son  discours inaugural de mandat en 2010 au lendemain de son investiture.
Et tout récemment, il nous confirmait son projet de cette guerre intérieure dont il a fait d’ailleurs la déclaration publique en disant clairement 《nous sommes en guerre》.
Il a omis de rajouter que nous sommes face à une guerre qu’il livrerait à des civils guinéens par des méthodes d’une sauvagerie éculée, livrée en écrasant au passage toute entrave judiciaire, dans un assaut où l’abus débridé le dispute au mépris pour le genre humain.
Ce signe manifeste du manque d’empathie rend incapable de conduire un pays dans les voies autres que la discorde, l’inimitié et la guerre.
Voilà pourquoi, nous subissons aujourd’hui à Wanindara la seule gouvernance qui en puisse résulter, la MÉTHODE SAUVAGE.
À vous qui servez ou relayez cet assiègement, c’est ici le lieu de vous interpeller sur cette méthode.
VOTRE MÉTHODE EST SAUVAGE en ce sens que c’est par enquête de police, et non par intervention militaire létale que l’on procède après un meurtre.
VOTRE MÉTHODE EST ILLÉGALE, parce que conduite par irruption violente de militaires armés qui ne sont nullement OPJ, et sont entrain d’agir en marge de tout code de procédure judiciaire.
VOTRE ÉTAT EST EN INFRACTION d’avoir activé un état de siège non déclaré et non encadré de contrôle parlementaire.
Bien manifestement, nous ne sommes plus en République, mais en autocratie sous un roitelet sans envergure autre que celle des tueries infligées sans gloire à des civils aux mains nues, et aux espérances trahies.
Votre méthode fait de votre autocratie un ÉTAT aussi VOYOU que les délinquants qu’il fait semblant de traquer tout en systématisant un ciblage ethnique FASCISTE.
L’ASSIÈGEMENT DE WANIDARA EST UNE BARBARIE DE HORS-LA-LOI DONT LA SEULE FORCE EST LA VULNÉRABILITÉ DE CIVILS DÉSARMÉS ET LA SPOLIATION DE NOTRE CITOYENNETÉ.
Il nous reste cependant un ultime recours, car nous n’avons plus le choix:

RÉSISTER À L’OPPRESSION PAR TOUS MOYENS ADÉQUATS.

KEITA Sidikiba,
coordinateur du Mouvement Populaire pour le Changement (MPC).

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