À observer le monde libre, on se rend compte qu’il y a un air de transition qui y souffle depuis l’an 2015. Une transition idéologique, technologique, économique, politique et générationnelle. Les opérations politico-militantes des phénomènes Macron-Trump en France et aux États-Unis ont inspiré les nations au-delà de l’Occident.
La République de Guinée n’est pas isolée de ce phénomène mondial qui agite l’establishment et crée de nouveaux axes de coopération et de partenariats, mais aussi de nouveaux fronts. Les sociétés se battent et se transforment durablement, en renouvelant leurs instances politiques, sociales, idéologiques et technologiques.
Les défis du couple génération-économie demeurent les plus cruciaux. Partout, les plus jeunes veulent reprendre le flambeau du pouvoir et de l’économie, mettant en avant la naissance de l’ère des technologies avancées et la maîtrise de cette dernière, ainsi que la nécessité de préparer plus efficacement l’héritage de la postérité.
La transition en République de Guinée n’est, en réalité, pas seulement politique, comme la majorité des commentateurs l’estiment au quotidien. Elle se veut globale et multidimensionnelle. Toutefois, seul le rassemblement effectif de l’ensemble des acteurs du développement pourrait le prouver.
𝐀𝐢𝐝𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐆𝐥. 𝐌𝐚𝐦𝐚𝐝𝐢 𝐃𝐨𝐮𝐦𝐛𝐨𝐮𝐲𝐚, 𝐦𝐚𝐥𝐠𝐫é 𝐥𝐞𝐬 𝐫𝐮𝐝𝐞𝐬 é𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞𝐬 à 𝐬𝐮𝐫𝐦𝐨𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐲 𝐚𝐫𝐫𝐢𝐯𝐞𝐫.
La transition guinéenne commence à s’imposer dans tous les domaines de la vie publique. La mue vers l’évolution est devenue sacrément urgente. Néanmoins, la résistance des vieilles pratiques demeure instinctive. Mais, face au Décret Divin, nous nous malaxerons aussi longtemps qu’il le faudra, mais nous trouverons seuls le remède à nos afflictions. Notre salut.
Spirituellement, le péché le plus dangereux réside dans l’acte de se gaver de la sueur, du sang, du temps et du cerveau des autres et de finir par jouer avec leurs intelligences.
Dieu, l’Éternel des cieux et des armées, a un jugement terrible pour ces anthropophages et pour la terre qui laisse pousser ces horribles actes sur sa surface.
Ainsi, il faut, se l’avouer, aider le Gl. Mamadi Doumbouya dans la sincérité à redresser la Guinée, dans le rythme auquel marche notre pays, devient l’un des plus grands défis jamais imaginés pendant ces temps qui courent.
La gouvernance de la République de Guinée ressemble en effet aux tristes cas du serpent qui se mord la queue et de la machine qui se broie le moteur. L’autodestruction ou hara-kiri est immensément ancrée dans notre pays. L’administration guinéenne, par les actes de certains de ses cadres, est un monstre qui se dévore depuis les entrailles jusqu’à ses poils fins. Pour cause ? Des clients menés, souvent en bateau, par des sournois qui ne veulent point entendre parler de plan de carrière ni de perfectionnement des travailleurs, pour rehausser et pérenniser le niveau des institutions de la République, mettant ainsi l’humain au-dessus de tout.
Comment conjurer alors le sort d’une Guinée malhonnête, pauvre et misérable dans ces actes dégoûtants ?
Sans doute, pour une première, uniformiser les formations pour l’ensemble des cadres ; en plus de leurs domaines spécifiques, en management, en leadership et en communication, à travers un perfectionnement permanent.
𝐋𝐞 𝐫𝐚𝐬𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐦𝐨𝐭𝐞𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐫é𝐮𝐬𝐬𝐢𝐭𝐞.
Le rassemblement de l’ensemble des filles et des fils de la Guinée autour d’un projet commun, où chacun se reconnaît et compte y mettre du sien, est un jalon qui fonde le soubassement de la réussite de la transition, dans toutes ses dimensions.
Toutefois, au-delà du grand rassemblement des ressources humaines autour du CNRD, il serait urgent que la coordination gouvernementale puisse poser un ensemble de diagnostics, jauger la pertinence et évaluer à mi-parcours et/ou définitivement les plans de travail des différents programmes de développement sectoriel et créer dans ce sens un cadre d’échanges permanent pour évaluer les niveaux d’appropriation des outils et d’exécution des plans et des travaux ; ainsi que de la pertinence des perspectives proposées ; pour ne plus demeurer dans ces animations théâtrales dignes d’un défilé dans du cirque pour adulte.
Le rassemblement et le travail ont été les sacerdoces et constituent le moteur de tout développement dans l’histoire de l’humanité.
C’est pourquoi les efforts entamés dans ce sens doivent être encouragés pour bâtir une dynamique transitionnelle globale et marquer durablement cette grande ère de l’histoire des peuples.
J’ai dit.
𝐌𝐨𝐡𝐚𝐦𝐞𝐝 𝐋𝐚𝐦𝐢𝐧𝐞 𝐊𝐄𝐈𝐓𝐀
É𝐜𝐫𝐢𝐯𝐚𝐢𝐧/𝐏𝐨è𝐭𝐞