C’est une information Guinee114.com. Le tribunal de première Instance de Mafanco vient de rendre sa dĂ©cision sur la demande de rĂ©cupĂ©ration du passeport de Cellou Dalein Diallo prĂ©sident de l’UFDG, confisquĂ© « arbitrairement  » par les autoritĂ©s guinĂ©ennes. Selon l’avocat de l’opposant, Me Salifou BĂ©avogui, la juge Djenabou Doghol Diallo s’est dĂ©clarĂ©e incompĂ©tente Ă juger l’affaire.
« Le prĂ©sident Elhadj Cellou Dalein Diallo est arbitrairement privĂ© de son droit d’aller et de venir, on l’empĂŞche. Ă€ deux reprises, il a cherchĂ© Ă sortir du pays pour des raisons sociales on l’empĂŞche. Alors nous nous sommes adressĂ©s au juge des rĂ©fĂ©rĂ©s parce qu’il y a urgence et pĂ©ril, c’est la mĂŞme chose pour son Ă©pouse et l’honorable FodĂ© Oussou Fofana.
Au bout du rouleau, sans surprise la juridiction de Mafanco siĂ©geant en rĂ©fĂ©rĂ© vient de se dĂ©clarer incompĂ©tent. C’est le contraire qu’aurait mĂŞme pu nous surprendre. Nous prenons acte de cette dĂ©cision, nous nous mettons Ă l’Ă©vidence que finalement les juridictions refusent d’examiner les demandes de l’UFDG, or, au contraire, les juridictions sont très rapides, promptes urgentes, accĂ©lĂ©rĂ©es, agissent brillamment et sĂ©vissent contre les militants et le prĂ©sident de l’UFDG », a dĂ©clarĂ© l’avocat, très remontĂ©.
« Ce n’est que de la rĂ©volte et de la dĂ©solation parce que dĂ©sormais, il est clairement Ă©tabli que toutes les actions de l’UFDG et de ses dirigeants sont purement et simplement classĂ©es dans le placard de l’incompĂ©tence des juridictions. Chaque fois que nous venons avec un dossier en demande devant les cours et tribunaux, ils trouvent moins toujours de se dĂ©clarer incompĂ©tents. Une façon de ne prendre aucun risque, une façon de se tirer d’affaire, une façon de ne pas examiner le bien-fondĂ© des prĂ©tentions de l’UFDG et ses militants. Nous en avons la preuve dans plusieurs procĂ©dures, c’est comme celle qui porte sur l’ouverture du siège et des bureaux. En première instance, malgrĂ© l’urgence et le pĂ©ril, le premier juge s’est dĂ©clarĂ© incompĂ©tent, la cour d’appel a confirmĂ© la dĂ©cision. Donc les juridictions ont refusĂ© d’examiner le fond de l’affaire or, il ya urgence et pĂ©ril parce que sachant bien qu’en allant au fond on ne peut obtenir que ce que nous voulons parce que conforme Ă la loi », a dĂ©clarĂ© maĂ®tre Salifou BĂ©avogui.
Cette fois-ci, prĂ©cise l’avocat, « nous n’entrevoyons pas de relever appel parce que nous avons une jurisprudence en la matière, la Cour d’appel ne fera que confirmer la dĂ©cision rendue en instance. Mais nous n’allons pas nous arrĂŞter en si bon chemin, nous allons rĂ©flĂ©chir sur une nouvelle stratĂ©gie pour obliger les juridictions Ă examiner nos prĂ©tentions », a t-il laissĂ© entendre.
Diop Ramatoulaye
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