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Furieux après sa défaite à la CAF, Antonio s’en prend à Super V et cie: «ce sont des lâches…»

Après sa débâcle au congrès électif de la Confédération africaine de football (CAF), où il a perdu à l’élection des membres du comité exécutif, Antonio Souaré règle ses comptes en s’en prenant à des adversaires internes dont les actes auraient contribué à cet échec cuisant. Parmi ses cibles, il y a bien son prédécesseur, Salifou Camara alias Super V. Et, malgré un communiqué du ministère des Sports demandant de modérer le langage en cette période de campagne pour la présidence de la Féguifoot, Antonio Souaré ne s’interdit pas de traiter des adversaires de lâches.

«Il n’est pas fait pour tout le monde de diriger le football. C’est une matière qu’il faut connaitre, la maitriser. C’est très bien beau de diffamer, c’est très bien beau de tous les jours pendant quatre ans envoyer des mails et insulter mais ne pas oser assumer. C’est ce qui nous emmenés là. Mais ces lâches-là, j’ai les noms. Je vais les dire à temps opportun», a déclaré Antonio Souaré de retour à Conakry dimanche soir.

Lui qui avait été déclaré inéligible dans les instances de la CAF en raison du fait qu’il  détient Guinea Games, une société de paris sportifs, a dû saisir le Tribunal arbitral des sports (TAS) qui a annulé la première décision. Son prédécesseur, Super V, y aurait joué un rôle. «Beaucoup m’ont découragé de partir au TAS, j’ai dit que j‘irai pour que devant le monde entier, qu’on soit totalement lavé. Cela nous a même empêchés de faire la campagne. Je crois que ça n’a pas plu à ceux qui ont juré de mettre ce football au sol. Ils ont toujours enterré ce football. Ce sont de mauvaises personnes mais on s’en occupera… De toutes les façons, les lâches ne passeront pas», lance Antonio Souaré.

Face à ses partisans, Antonio Souaré oppose son bilan de quatre ans à celui de son prédécesseur. «Depuis que nous sommes aux affaires, nous avons assisté à toutes les compétitions, à toutes les catégories. Demi-finale ou final ! Et la Guinée n’avait pas connu ça pendant 40 ans. Ils ont fait vingt ans ici, au pouvoir, qu’est-ce qu’ils ont fait », dit-il.

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Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

622 10 43 78

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