En prélude de la première édition du Forum Guinée Emergente, des responsables de la structure Baoubab Communication et les ministères partenaires de l’événement ont animé une conférence de presse dans l’après-midi de ce mercredi 01 mars 2023 a Conakry pour annoncer les couleurs.
Cet événement qui a pour thème « convergence et intégration socio-économique du secteur privé en république de Guinée« , se tiendra du 20 au 21 mars prochain à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry.
Au cours de ce furum qui vise à promouvoir l’innovation et les investissements pour atteindre une croissance économique de haute qualité, il y aura des expositions, des panels, de monitoring, de la formation et de tables rondes.
Dans son exposé, Sabana Diallo, coordinatrice de Baobab communication a dit que l’objectif du forum est de contribuer à la croissance économique de la Guinée, au développement durable et au rehaussement du PIB de la Guinée et surtout vendre l’image du pays.
Poursuivant, elle a fait savoir que c’est aussi, pour accompagner les jeunes entrepreneurs, changer les mentalités pour mettre en place des écoles d’éducation professionnelle dans le pays.
« Mettre en place des écoles d’éducation professionnelle permet non seulement aux jeunes entrepreneurs d’avoir de l’expérience avant la fin de leur cursus universitaire. Cela facilite l’emploi des jeunes au sein du secteur privé. Et aussi appuyer la croissance économique à travers nos partenaires et vendre l’image de notre pays. Il y aura des expositions qu’on compte faire, des panels sur des thèmes pertinents, du monitoring, de la formation et des tables rondes« , a-t-elle précisé.
De son côté, Mamadou Baïlo Missidè Diallo, chef division environnement des affaires et dialogue public-privé au ministère du commerce a indiqué que la porte d’entrée de toutes les entreprises en Guinée, c’est l’APIP qui relève du ministère du commerce, de l’industrie et des PME.
« C’est pourquoi, aucune entreprise ne peut être prise en compte au niveau des institutions de microfinance en terme de prêts si toutefois vous n’êtes pas officiellement reconnues par les structures de l’État. Le rôle aussi de l’État, c’est de protéger les investissements et surtout les investisseurs à travers toutes les lois et la réglementation en vigueur dans le pays« , a-t-il expliqué.
Ibrahima Talibé Camara, Directeur technique du pilotage de l’innovation au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a pour sa part laissé entendre qu’au niveau de son département, l’employabilité des jeunes étudiants diplômés est une question importante qui est en train d’être travaillée.
Mamadou Aliou Barry pour guinee114.com
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