La semaine dernière, plusieurs coalitions et autres organisations de la société civile ont été reçues au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Invités à dire entre autres quel type de dialogue souhaiteraient-ils, si le cadre devait être inclusif de manière à concerner même la société civile, les acteurs politiques ne sont pas d’accord. Diallo Sadakadji et Koureissy Condé, opposés à une position de Cellou et Sidya.
Une soixantaine de partis politiques dont l’UFR et l’UFDG de Cellou Dalein Diallo, ont écrit au ministre Mory Condé pour proposer un dialogue sans la société civile, un dialogue politique avec la participation de représentants des partenaires internationaux comme la CEDEAO avec le statut d’observateurs. Cette position n’est pas approuvée par d’autres coalitions politiques dont celles de Koureissy Condé et Diallo Sadakadji, ancien argentier de l’UFDG.
« Nous avons dit au ministre que nous voulons qu’il y ait un cadre de dialogue inclusif où il y a les partis politiques, les syndicats, la société civile, les religieux. Ceci permet à avoir un consensus. Et c’est ce consensus qui aide le pays à avoir la tranquillité pour qu’on aille d l’avant », a déclaré Diallo Sadakadji, leader politique.
A noter qu’après ces rencontres, il appartient au ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation de trancher et proposer un décret au président de la transition à l’effet de créer le cadre d dialogue tant réclamé.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (rescapé N°4)
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