Faut-il aujourd’hui faire le deuil des médias qui ont été fermés ? Bah Oury répond: «Tout ce qui ne s’adapte pas disparaît, a dit Darwin.» 

Le Premier ministre Amadou Oury Bah, dans un entretien accordé à Jeune Afrique  s’est exprimé sur la situation des médias en Guinée. Interrogé sur la fermeture de plusieurs organes de presse, il a laissé entendre que ce phénomène s’inscrivait dans une logique d’évolution du pays. 

Depuis l’arrivée au pouvoir du Général Mamadi Doumbouya, plusieurs médias ont été contraints de cesser leurs activités, suscitant des préoccupations sur la liberté de la presse. Répondant à la question :  Faut-il aujourd’hui faire le deuil des médias qui ont été fermés ? Le Premier ministre relativise : « Il faut laisser le temps juger cette affaire. Laissons les choses se faire. Le processus de changement n’est pas aussi rapide dans tous les esprits. Il faut que les gens mûrissent, changent. […] Il y a de nouveaux médias qui émergent. Tout ce qui ne s’adapte pas disparaît, a dit Darwin. » 

Selon les autorités, ces fermetures font partie d’un processus de restructuration visant à favoriser l’émergence de nouveaux médias. Pour certains, il s’agit néanmoins d’un moyen de renforcer le contrôle de l’information et de limiter les voix dissidentes. 

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