Un jeu de pimpon pour la deuxième audience du procès en appel du leader du MoDeL, condamné à 2 ans d’emprisonnement en première instance pour “Offense et Diffamation” contre le chef par le biais d’un système informatique. Alors que le public s’attendait à la décision de la cour sur une demande de médiatisation formulée lors de la dernière audience par les avocats du prévenu ce mercredi 09 avril 2025.
Le représentant du ministère public dans l’affaire à savoir le procureur général, Fallou Doumbouya dès après l’ouverture de l’audience a sollicité à la cour de rabattre la demande de ces adversaires dans le dossier tout en sollicitant à ce que le huis clos soit ordonné pour motive t-il la sérénité des débats.
En réplique à la demande du procureur général, les avocats du prévenu soutiennent que le ministère public veut se cacher du public pour faire du mal. Ils rappellent que la dernière audience s’est déroulée sans incident en faisant savoir qu’un procès pour offense au chef de l’État ne s’est jamais tenue à huis clos. Plus loin, un des membres du collectif des avocats de la défense en l’occurrence maître Pépé Antoine Lama souligne que ce n’est pas un procès pour viol avant de faire savoir qu’ils (avocats de la défense) ne sont pas prêts à s’associer à cette démarche qui consiste à condamner un citoyen dans le secret. Pour clore leurs répliques, les avocats d’Aliou Bah prient à la cour de bien vouloir ordonner à ce que la presse couvre ce procès et ordonner la constitution des débats.
Alors de retour à la pause, la présidente de la cour, Mme Hadja Fatou Bangoura dans sa décision rejette les demandes des parties à savoir sur la médiatisation par les avocats du prévenu et le huis clos formulé par le ministère public.
Ensuite, elle renvoie l’affaire au 16 avril 2025 pour la suite des débats et éventuellement des plaidoiries et réquisitions des parties.
Aliou Diaguissa Sow
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