À l’occasion de la clôture de la 17e édition des 72 Heures du Livre, ce vendredi 25 avril 2025, l’ambassadrice de l’Union européenne en Guinée, Madame Jolita Pons, a animé un point de presse au chapiteau By Issa de Conakry. Elle y a exprimé sa satisfaction quant à la participation de l’Union européenne à cet événement à travers le Projet d’Appui au Renforcement de la Démocratie en Guinée (PARD Guinée), un engagement renouvelé, puisqu’il ne s’agit pas d’une première participation.
Dans son intervention, elle a partagé le contenu des échanges qu’elle a eus avec les élèves (filles et garçons) venus de différentes écoles de la capitale. Elle a rappelé les objectifs de la présence de l’Union européenne à cette manifestation, tout en soulignant l’importance de la lecture et de l’écriture dans le développement d’une société harmonieuse et inclusive.
Madame Pons est également revenue sur les discussions menées au sein du stand de l’Union européenne, centrées autour du thème principal de cette édition: « Puissance féminine ». Elle a mis en lumière la persistance des inégalités de genre à travers le monde, un sujet qu’elle considère comme fondamental.
« J’ai été sincèrement touchée par les échanges avec les jeunes. Les filles, tout comme les garçons, étaient très impliqués et avaient de nombreuses opinions à exprimer », a-t-elle déclaré. Elle a ensuite rappelé que l’égalité de genre est une question de société et que ce combat ne doit pas être porté uniquement par les femmes.
Évoquant la journée mondiale du livre célébrée le 23 avril au Centre culturel franco-guinéen, l’ambassadrice a tenu à rappeler un message fort :
« Il n’y a pas de livre sans alphabet, et l’alphabet est inutile si les gens ne savent pas le lire. Même si je suis heureuse de célébrer le livre en Guinée, il est impératif que tout le monde s’engage pour changer une réalité préoccupante : trop de personnes ne savent pas encore lire, en particulier les filles. Beaucoup commencent l’école mais arrêtent en cours de route. Il faut impérativement améliorer la scolarisation et l’alphabétisation. Sans cela, il est impossible d’imaginer un avenir prometteur pour la Guinée. Commençons par scolariser tous les enfants. Tout le monde doit apprendre à lire et à écrire, car sans cela, une société prospère est inenvisageable. »
En conclusion, Madame Pons a exprimé sa joie face à l’engouement suscité par le stand de l’Union européenne, où de nombreux visiteurs ont pu découvrir l’engagement de l’UE en Guinée sur des questions relatives aux droits humains, à la culture, à la démocratie et à la transition en cours.
« Pour nous, c’est très important. Je suis heureuse qu’il y ait eu beaucoup de monde. Les visiteurs posaient des questions, ils ont appris sur l’Europe, sur son action en Guinée et sur les droits fondamentaux. L’Union européenne est le principal partenaire de la Guinée depuis des décennies. Nous sommes fiers d’avoir eu des échanges constructifs avec la société civile, notamment à travers le projet PARD Guinée, qui vise à renforcer ses capacités », a-t-elle conclu.
Aliou Diaguissa Sow
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