Enseignement supérieur : Alpha Bacar Barry et ses homologues visitent le chantier de la Cité des sciences

En séjour à Conakry du 28 au 29 avril dans le cadre de la IVᵉ Conférence panafricaine de l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), plusieurs délégations africaines ont visité, ce mardi 29 avril 2025, le chantier de la Cité des sciences et de l’innovation de Guinée, situé au quartier Taouyah, dans la commune de Ratoma. La visite a été guidée par le ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry. 

Enseignement supérieur : Alpha Bacar Barry et ses homologues visitent le chantier de la Cité des sciences

Face à la presse, le ministre a expliqué l’objectif de cette visite. « En marge de la conférence internationale de l’Agence universitaire de la Francophonie, nous avons reçu de nombreuses délégations venues de plusieurs pays africains. Nous avons estimé qu’il était opportun de partager avec nos homologues l’expérience de la Cité des sciences et de l’innovation. Ce projet est une initiative du Président de la République, visant à offrir un appui considérable à la recherche et à l’innovation dans notre pays. 

L’expérience que nous avons de l’implantation de cette cité intéresse nos homologues et nos partenaires. Nous sommes venus leur expliquer, leur faire voir l’état d’avancement du chantier, et surtout la philosophie qui sous-tend ce projet », a déclaré Alpha Bacar Barry. 

Il a également exprimé sa satisfaction quant à l’évolution des travaux. « Nous allons d’ailleurs inaugurer très bientôt la première phase de cette cité », a-t-il ajouté. 

Parmi les visiteurs, le secrétaire d’État auprès du ministère de l’Éducation nationale de la Guinée-Bissau a livré ses impressions. « La première impression que nous avons de ce site, c’est que le pays est sur la bonne voie. C’est une vision éclairée du gouvernement guinéen, portée par le savoir-faire du ministre de l’Enseignement supérieur, en tête de ce beau projet. Ce que nous avons vu ici est inspirant. À notre retour, nous verrons dans quelle mesure, selon nos capacités et nos besoins, nous pourrons faire de même chez nous. En matière de recherche et d’innovation, il est essentiel que nous soyons les artisans de notre propre développement. Personne n’est mieux placée que nous pour identifier nos besoins, nos réalités, et y répondre efficacement », a déclaré Gibrilo DJALO. 

La ministre secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle du Tchad, Colette NGABERE, a également partagé son point de vue . « C’est une initiative que nous, les pays venus ici, devrions également entreprendre chez nous. Il y a une réelle volonté politique qui soutient ce projet, et cela se voit. Nous devons nous en inspirer afin d’implanter des structures similaires et faire avancer la science dans nos pays. Je suis vraiment ravie, et je remercie le ministre pour cette opportunité. Il nous a expliqué en détail comment il a pu concrétiser ce projet. C’est un véritable exemple à suivre. Ce que nous avons vu nous a séduits, c’est évident », a-t-elle confié. 

Pour sa part, le directeur de l’innovation, de la valorisation, de la propriété intellectuelle et du transfert technologique du Sénégal, Professeur Salif Gueye, a partagé son étonnement. « C’est la première fois que je viens en Guinée. J’ai été agréablement surpris. Le ministre nous a expliqué que ce projet a démarré il y a seulement neuf mois. Et pourtant, ce que nous avons vu est impressionnant. Cela témoigne de la volonté des nouvelles autorités guinéennes, que nous félicitons vivement. En tout cas, ce que nous avons vu prouve que la Guinée est sur la bonne voie », a-t-il conclu. 

Mamadou Macka DIALLO 

666 660 366 

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