Le rideau est tombé ce vendredi 23 mai 2025 à Conakry sur les travaux de la session ordinaire du Conseil des Ministres du CAMES (Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur). Une cérémonie solennelle marquée par un moment fort : la désignation du ministre guinéen de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation, Alpha Bacar Barry, comme président en exercice du Conseil des Ministres du CAMES pour la période 2025-2026. Il succède à la ministre congolaise Pr Édith Delphine Emmanuel-Adouki.
Lors de la passation symbolique de témoin, M. Barry a reçu le drapeau du CAMES des mains de la présidente sortante. Dans son discours de clôture, le ministre guinéen n’a pas caché son émotion et a salué la confiance placée en la Guinée.
« Cela dénote le fait que la vision du Président de repositionner la Guinée n’est pas un vain mot, ce n’est pas une vaine phrase. Aujourd’hui, l’instance suprême d’intégration de l’enseignement supérieur de la recherche scientifique en Afrique nous choisit pour présider pendant un an le Conseil des ministres, qui est l’instant suprême également de cette organisation. Cela veut dire que nous comptons. »
M. Barry a rappelé les nombreuses rencontres académiques internationales organisées récemment à Conakry, qui, selon lui, font de la capitale guinéenne un carrefour intellectuel.
« Cette année, nous avons déjà reçu ici le concours d’agrégation en médecine. Nous avons aussi reçu la conférence internationale de l’Agence universitaire de la Francophonie, conférence ministérielle. Nous avons reçu la conférence internationale sur l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, c’est le Conseil des ministres du CAMES que nous recevons. Conakry devient la capitale du savoir du monde intellectuel africain. »
Il a enfin dédié cette nouvelle responsabilité au leadership du président de la République et du chef du gouvernement, soulignant leur rôle central dans cette dynamique régionale.
Prenant la parole, la présidente sortante, Pr Édith Delphine Emmanuel-Adouki, a salué les efforts de la Guinée pour le bon déroulement des travaux et a exprimé sa confiance en son successeur pour la poursuite de la mission du CAMES.
« Cette session nous a permis de faire le bilan de l’ensemble de nos activités, mais aussi de dégager un certain nombre de perspectives qui seront mises en œuvre par mon très cher collègue. Il va donc avoir la responsabilité durant cette année de poursuivre l’œuvre qui a commencé il y a de cela 57 ans, c’est-à-dire depuis 1968, année de création du CAMES. »
Elle a exprimé sa satisfaction quant à l’accueil réservé par la Guinée et aux excellentes conditions de travail ayant prévalu tout au long de la session.
La cérémonie de clôture a été ponctuée par la remise de satisfecit aux différentes délégations des pays membres, dans une ambiance empreinte de fraternité africaine et d’engagement commun pour l’excellence universitaire.
