À l’approche de l’une des deux plus grandes fêtes de l’islam, notre rédaction a recueilli les propos d’Oustaz Mamadou Ramadan Bah, prédicateur religieux, sur deux aspects majeurs liés à la fête de la Tabaski : le jeûne du jour d’Arafat et le sacrifice du bélier.
Concernant le jeûne du jour d’Arafat, il a souligné son importance et ses mérites. « Il est très important, pour celui qui ne se trouve pas à Arafat, de jeûner ce jour-là. Le Prophète Muhammad (paix et salut sur lui) a dit que ce jeûne efface les péchés de l’année écoulée et de l’année en cours. Donc, il est fortement recommandé. En revanche, ceux qui sont à Arafat ne jeûnent pas. Ils restent en station, en multipliant les invocations. Mais ce jeûne reste surérogatoire, non obligatoire », a expliqué Oustaz Mamadou Ramadan Bah.
Le prédicateur a ensuite abordé la signification du sacrifice du bélier, pratique centrale de la Tabaski, en rappelant son origine prophétique. « Le sacrifice du bélier remonte au Prophète Abraham. Pour rappel, c’est ce bélier qui a été substitué au fils d’Abraham, Ismaël (paix sur lui). Cette tradition s’est poursuivie jusqu’au temps du Prophète Muhammad (paix et salut sur lui), qui a recommandé aux musulmans de perpétuer ce geste. Ainsi, tout musulman ou toute musulmane ayant les moyens peut accomplir ce sacrifice. Il est fortement recommandé car, le jour de la Tabaski, il n’y a pas d’acte d’adoration plus aimé d’Allah que l’immolation de cette bête. La récompense en est immense. Voilà pourquoi il est conseillé aux fidèles d’y procéder s’ils en ont les moyens », a-t-il précisé.
Mamadou Macka DIALLO
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