Vouloir à la fois d’une chose et son contraire: Quand le ridicule qui frise la niaiserie d’une certaine classe politique

La démarche d’une certaine classe politique guinéenne au nombre de 58 partis politiques laisse entendre le paradoxe  dans la vision des choses. On ne peut à la fois réclamer le dialogue politique et être contre les Assises nationales prévues à partir du 22 mars.

Depuis l’avènement du CNRD au pouvoir le 5 septembre 2021, une classe politique, jadis aile dure de l’opposition, qualifie ce vent du renouveau en Guinée, de libération de tout un peuple. Maintenant que les nouvelles autorités imposent leurs marques en mettant des mécanismes conduisant à une transition apaisée et réussie, des voix s’élèvent contre leur démarche. Ainsi donc, 58 partis politiques, sous la conduite de l’UFDG, envisagent une stratégie la déstabilisation ( ?), pour organiser des foyers de tensions, via des manifestations de rue, prétendument pacifiques.

Qui ne se souvient pas des évènements regrettables survenus en Guinée ces dernières années, y compris les crimes du Stade du 28 Septembre en 2009 et leurs victimes malheureuses ? Pendant que les Guinéens n’ont pas séché les larmes, ces leaders politiques prévoient de réactiver la machine destructrice et de conduire les enfants dans la rue, pour espérer que les projecteurs de la Communauté internationale soient braqués sur la Guinée. Mauvaise et funeste idée. Heureusement que les nouvelles autorités sont bel et bien avisées.

Heureusement aussi que ces 58 formations politiques ne constituent pas la classe politique guinéenne. Les partis politiques avisés sont en train de remobiliser leurs militants, pour ratisser large lors des prochaines consultations électorales. Cette classe politique cherche-t-elle à imposer son calendrier aux nouvelles autorités ? Menacer de descendre dans la rue, pour un dialogue et rejeter les Assises nationales relève du ridicule et frise la niaiserie en politique. Le CNT se concerte, partout, avec les Guinéens, pour recueillir leur avis sur la conduite de la Transition.

De quel dialogue parlerait cette classe politique qui veut croiser le fer avec le CNRD ? La Guinée de 2022 est-elle différente de celle de 2010 ? Cette classe politique n’a-t-elle un agenda caché ? Voudrait-elle distraire le CNRD alors qu’il a engagé une vaste et salutaire opération de récupération des domaines et biens de l’Etat et la répression des crimes économiques et financières à travers une juridiction spéciale ?

Qu’ils se le tiennent pour dit. Les Assises nationales seront lancées le 22 mars. Elles sont le terrain de prédilection, pour un dialogue inclusif. Les politiciens, que dis-je, les 58 leaders politiques qui menacent de reprendre la rue,  ne doivent point paniquer, la transition est en marche. Les masques tomberont, pour le bonheur des Guinéens qui choisiront librement leur Président. Et le CNRD en sortira grandit. Guinéens, gardez-vous de succomber à la mélodie des sirènes déstabilisatrices !

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Naby Laye Moussa Sylla

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