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3 665 candidats inscrits pour le concours d’accès aux écoles de santé

Au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la cellule de communication du gouvernement à Kaloum, la ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Aminata Kaba, a révélé que 3 665 candidats se sont inscrits pour le concours d’accès aux écoles de santé. Ces candidats seront répartis sur neuf centres d’examen à Conakry et dans les régions, avec deux centres à Conakry et un dans chacune des autres régions administratives du pays. La ministre a également rassuré que toutes les mesures logistiques nécessaires ont été prises pour garantir le bon déroulement du concours.

«  Nous essayons de changer notre méthode de travail, nous avons un président qui a une vision. Mais qui dit vision exige bien vouloir la matérialiser. Le Général Mamadi Doumbouya dans sa vision exige à ce que nous qualifions davantage notre système éducatif. Dans tous les programmes, à commencer par le programme Simandou 2040, le deuxième acte de ce programme est bien l’acte numéro 2 qui concerne l’éducation et la culture. Lorsqu’on revient à l’acte 5 sur la santé et le bien-être, cela est inscrit à ce programme. Dans les lettres de mission qui nous sont assignées par le premier ministre chef du gouvernement Amadou Oury Bah il est clairement mentionné que les ministres sectoriels doivent pouvoir mettre en œuvre la vision du Chef de l’Etat à travers des plans d’actions opérationnels pour soutenir le développement socioéconomique de notre pays. Lorsqu’on revient à ces réformes, dans la majorité des pays Lorsqu’on parle de santé publique, n’est pas médecin qui le veut . Nous avons vulgarisé la liste des écoles et des filières écoles autorisées, cela est disponible si vous le souhaitez. En franco-arabe, cela concerne spécialement les ENI, on n’a pas réussi à transcrire ça sur tablette et les adaptateurs au format QCM. Les différentes équipes ont été déployées sur le terrain, on espère que ce concours va démarrer dans les meilleures conditions dans les centres identifiés. Nous essayons de mettre tout en place pour que les mesures logistiques et l’encadrement nécessaires soient là. Les équipes techniques ont été déployées pour l’usage des tablettes. C’est le paysage actuel au niveau de l’enseignement technique », at-elle expliqué avant de mentionner  que toutes les filières qui ne répondaient pas aux critères en matière d’équipements ou par manque de professeur, d’après elle, il a été décidé de ne pas les ouvrir pour éviter demain de mettre des jeunes sur le marché, sans emploi.

De son côté, le ministre de la santé Dr Oumar Djouhé Bah a déclaré que le ministère en charge de la justice sera associé dans ce processus 

« Nous allons impliquer le ministre de la justice pour que des poursuites soient serrées à l’encontre de ces récidivistes. Nous voulons que la vie qui est sacrée, qu’elle demeure sacrée. Tout le monde ne doit pas faire la médecine, les études de santé. La personne doit savoir si elle doit être technicien, pilote, ménagère, c’est important de savoir ce qu’on doit faire. Il y a des inspections de 2 ministères qui vont travailler de façon conjointe mais elles vont travailler aussi avec le ministère de la justice. On ne peut pas continuer à négocier, ce qu’on a fait pour les faux médicaments, c’est ce qu’on fera pour les titulaires d’école, qui ne sont pas autorisés à ouvrir certaines filières » , a-t-il lancé.

Aboubacar Moussa Camara 622 42 41 87 

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