Ce mercredi, 25 novembre 2020, l’UFDG et l’ANAD appellent leurs militants et sympathisants à une marche pacifique à Conakry. Une nouvelle manifestation interdite par le gouvernement qui s’abrite derrière la crise sanitaire pour justifier cette mesure qui suspend une partie de la constitution faisant des manifestations un droit pour tout citoyen.
C’est aussi un jour test pour Alpha Condé, accusé d’être décidé à réprimer ses opposants et étouffer toute voix dissonante après son élection contestée le 18 octobre. « Maintenant, la pagaille est terminée. Tout le monde saura que l’Etat est là maintenant. Qui que vous soyez, si sortez votre queue, nous la coupons », avait déclaré le président Alpha Condé, après la confirmation de sa victoire par la cour constitutionnelle.
La police, la gendarmerie et l’armée, mises à contribution par le gouvernement, appliqueront-elles à la lettre cette menace du président Condé ?
Des propos largement dénoncés notamment par l’opposition et des organisations de la société civile.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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