Djalikatou Diallo, vice-présidente de l’Assemblée sur les violences faites aux femmes: «en tant que législateurs, nous avons joué notre rôle»

Conakry-Mercredi, 25 novembre 2020, la journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes a été célébrée dans plusieurs pays mais pas en Guinée, où cette célébration est différée. A l’Assemblée nationale, la rédaction de Guinee114.Com a eu un entretien sur le sujet avec la députée Djalikatou Diallo, vice-président de l’institution parlementaire.

“Il y a une panoplie de textes de lois qui répriment les violences faites aux femmes que nous avons eu à examiner et à voter à l’Assemblée Nationale. Des textes émanant du gouvernement bien sûr. Il y a le code de procédure pénale, le code pénal, le code civile de la République de Guinée. En tant que législateurs, nous avons joué notre partition. Maintenant, il reste aux autorités de l’exécutif et du judiciaire de s’autosaisir et à la population de collaborer. Aux femmes elles-mêmes de porter plainte quand elles sont victimes pour que les violences faites aux femmes soient réprimées“, dit-elle.

Selon la députée, il est très important de signaler que ce phénomène continue parce que soit, les instigateurs le font soit délibérément, soit par ignorance de ce qui les attend quand le délit est établit contre eux.

“Il y a eu tous les textes de loi qui ont été votés et promulgués par le président de la République. C’est la mise en œuvre qui pose problème. C’est à ce niveau que nous devons peut-être interagir pour que les instigateurs de ces violences à l’endroit des femmes soient vraiment traduits devant les tribunaux et subissent la rigueur de la loi”, conclut-elle.

Propos receuillis par Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)

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