Conakry-Le processus électoral en vue de la tenue de la présidentielle prévue le 18 octobre 2020, suit son cours normal. La Commission électorale nationale indépendante (Ceni), vient de rencontrer les parties prenantes à savoir les formations politiques et les partenaires techniques et financiers. L’objectif de cette session du comité inter-parties était de faire le point du traitement des données sur le site central.
«Il y a des activités terminées à 100%, il y en a qui sont finies à 80 %, d’autres à 90 %. Au-delà de ça, c’est la détection des présumés mineurs dans la base de données. Le travail est effectué», a déclaré Djenabou Touré, directrice du département planification et fichier électoral, au micro de nos confrères de la RTG.
Mais, poursuit-elle, c’est la CENI dans son ensemble qui a demandé soit une certification du module ou une modification. «Nous avons écrit à la CEDEAO dans ce sens. La CEDEAO est là pour nous assister techniquement avec trois experts et aussi vérifier ce module. Donc on ne peut pas trancher, parler des résultats sans que ces experts ne passent au peigne fin le système…que nous avons eu à faire», mentionne Djenabou Touré.
«Les directives qui vont être données par la CEDEAO, vont être intégrées au niveau du fichier électoral pour nous permettre d’aller à ce scrutin-là», renchérit Bakary Mansaré, vice-président de l’institution électorale, qui n’a pas manqué de réaffirmer la disponibilité de la CENI à organiser cette élection à la date indiquée. «La CENI est prête à aller vers l’organisation de ces élections.», indique Bakary Mansaré.
Un manuel de transparence définissant les responsabilités des différents acteurs a été aussi présenté à cette occasion pour promouvoir la gestion avec efficacité du processus électoral.
Thierno Amadou M’Bonet Camara (Rescapé N°4)
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