La journée internationale des droits des femmes est célébrée un peu partout dans le monde. Manqué les années précédentes pour cause de covid-19 qui a bouleversé le monde entier, le 8 mars a été commémoré cette année dans la capitale et à l’intérieur du pays. Les femmes militantes et sympathisantes du PEDN ne sont pas restées en marge. La présidente des femmes du parti dirigé par Lansana Kouyaté s’est adressée aux militantes mobilisées pour la circonstance.
« Ce n’est pas une fête des femmes mais une commémoration n’est-ce pas des droits des femmes. Je vous rappelle que les femmes ont été toujours à l’avant garde de l’émancipation de la femme. On dit que l’émancipation est un droit et pour obtenir ce droit il faut que la femme politique s’implique effectivement dans la politique pour jouer le rôle qui lui est dévoué c’est-à-dire le passage du pouvoir. La femme Guinéenne est une femme battante, je l’ai toujours dit dans mes discours. C’est la femme qui se lève le matin de bonne heure à 5 heures pour aller chercher de quoi mettre dans la marmite pour nourrir sa famille. C’est la femme, malgré ses maigres moyens qui a sur ses épaules toutes les charges de la famille. Donc, il est temps qu’elles se lèvent pour arracher leurs droits. Leur droit à l’émancipation, leur droit au développement socio-politique de ce pays parce que sans la participation effective des femmes, il n’y a pas de développement. La femme est le baromètre de la société, elle est le point nodal de la société. Nous constituons 52% de la population. Donc c’est ce que nous voulons c’est ce qui marchera. Et ce que nous voulons, c’est ce droit inaliénable à la participation n’est-ce pas au développement de ce pays. Que les prises de décisions surtout nous concernant ne soient pas prises à notre absence. Que nous soyons toujours à l’avant garde. Ce que femme veut, Dieu le veut. On le dit toujours », a martelé Sarangbè Condé, présidente nationale des femmes du PEDN avec un ton décisif.
L’ancienne militante du RPG arc-en-ciel a aussi invité la gente féminine à faire le bilan de leurs droits afin de savoir ce qui est obtenu et ce qui ne l’est pas.
Mamadou Macka Diallo
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