Alors qu’ils existent sur papier depuis 2014, l’Institut national d’assurance maladie obligatoire (INAMO) et la Caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’État (CNPSAE), ont du mal à fonctionner normalement. A l’assemblée générale du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) ce samedi, 23 janvier 2021, la leader dudit syndicat a particulièrement demandé aux enseignants de souscrire à ces deux institutions en versant leur cotisations.
«Si cela n’est pas important pour nous je n’allais pas me mêler. Nous, travailleurs en activité, on nous a demandé 5%. Les retraités 2% et l’Etat 18%. S’il n’y a pas d’intérêt pour nous je ne m’engage pas. Malgré nous avons un maigre salaire, il faut qu’on accepte cela, parce que ça y va dans notre intérêt. L’enseignant guinéen n’aime pas payer les cotisations. Or, dans les autres pays, ils paient. Acceptez de payer les cotisations pour que nous puissions faire aboutir nos revendications… Accepter qu’on prélève les 5% dans notre salaire, je le dis sans démagogie, ce n’est rien ça. Quand on est malade on est pris en charge. Et les autres pays fonctionnement comme ça», a sollicité Aboubacar Soumah avant de rappeler que ce sont les syndicats qui sont à l’origine de la création de ces institutions.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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