Ce mardi, 19 juillet 2022, lendemain de la publication des statistiques du baccalauréat session 2022, le faible taux de réussite qui est de seulement 9, 37%, suscite assez de réactions. Dans les milieux scolaires et bien au-delà, chacun y va de son commentaire.
Interrogé par notre rédaction, Ange Gabriel Haba, secrétaire exécutif du Conseil National des Organisations de la Société Civile (CNOSC), n’est pas passé par le dos de la cuillère. Il soutient que ces résultats, reflètent la qualité de l’enseignement. «Il faut noter qu’au même moment que ces résultats reflètent le niveau des élèves, ils déterminent en même temps les indicateurs de non performance de notre système éducatif. Contrairement à bon nombre d’opinions, le grand nombre d’échec ne peut signifier l’efficacité et la performance de notre système éducatif », estime-t-il.
Pour Ange Gabriel Haba, « l’Etat doit questionner la fondation même du système éducatif et se demander pourquoi ça ne marche pas». Cet acteur de la société civile déplore le manque d’innovation dans le système éducatif guinéen. C’est pourquoi il propose : «soit il faut appliquer les recommandations des réflexions faites ou aller carrément aux états généraux de l’éducation ». Car, conclut-il, « cette situation ne peut être qu’une honte pour notre pays».
Diaraye Diallo
