Ce vendredi 26 mars 2021 marque le 37ème anniversaire de la disparition tragique du premier Président de la République de Guinée, Ahmed Sékou Touré, responsable suprême de la révolution d’alors. En raison de la crise sanitaire dans le pays, les responsables du parti PDG-RDA ont organisé à Conakry, une lecture du saint Coran à la mémoire de l’ancien dirigeant du PDG-RDA puis ils sont allés recueillir sur sa tombe. Le reste des activités a été délocalisé à Kankan.
« À Conakry nous n’avons pas pu célébrer comme nous avons l’habitude de le faire pour raison de pandémie. Toutes les activités ont été délocalisées dans la région de Kankan où toutes les fédérations du parti se sont retrouvées pour faire la lecture du saint Coran, le carnaval, des séries de formation pour renforcer la capacité idéologique et politique du parti. Au niveau de Conakry puisque nous sommes dans une situation particulière, nous avons simplement organisé la lecture du saint Coran et nous nous sommes recueillis sur la tombe de l’illustre devancier, le président Ahmed Sékou Touré pour encore lui rendre hommage et dire que nous tenons le flambeau de la lutte pour que triomphe le parti démocratique de Guinée pour la cause du peuple, pour la cause des Etats Africains », a expliqué honorable Oyé Béavogui joint par notre rédaction.
En tout cas selon l’élu du PDG-RDA, la date du 26 mars à un double symbole. « Le 26 mars 1961 sous l’initiative du responsable suprême de la révolution, le camarade Ahmed Sékou Touré, il a été crée la jeunesse de la révolution démocratique africaine. Et le 26 mars 1984, le président Ahmed Sékou Touré a tiré sa référence. Donc le 26 mars est une date qui a deux symboles pour nous. Notre fierté aujourd’hui se tire de ces deux dates là. Donc la jeunesse continue son combat pour dire que nous ne sommes pas seulement dans un moment de deuil. C’est aussi la continuité de l’homme que nous voulons marquer. En commémorant cette date qui est à la fois rendre hommage au responsable suprême de la révolution et à tous ses compagnons qui se sont sacrifiés pour que nous, aujourd’hui, qui sommes héritiers de cette liberté, de dignité et de cette souveraineté pour que davantage nous soyons fiers de nos illustres devanciers », a ajouté le député à l’Assemblée nationale.
Mamadou KOUYATÉ