SPPG: le nouveau bureau installé, le Secrétaire général prévient les journalistes non syndiqués

Après le congrès du syndicat de la presse professionnelle de Guinée le 25 mai dernier, ce samedi, 12 juin, a eu lieu la cérémonie d’installation du nouveau bureau.

La cérémonie qui a eu pour cadre la Maison de la Presse de Guinée, tout comme le congrès, s’est déroulée en présence des représentants de la HAC, du Ministère de l’Information et de la Communication, de la CNTG, des associations professionnelles des médias (l’URTELGUI, APAC, AJG, AGUIPEL) et le Secrétaire général du syndicat de la RTG.

Après leur installation, le nouveau Secrétaire général du SPPG s’est prêté aux questions de quelques journalistes. Sékou Jamal Pendessa  a parlé de beaucoup de chantiers mais il a mis un accent particulier sur l’achèvement de la mise en place de convention collective tant attendue par les hommes de médias.

« Comme nous l’avons dit dans le discours qu’il va falloir que nous relancions les travaux d’achèvement de la convention collective. Cette convention va résoudre beaucoup de problèmes au sein de la corporation. J’ai dit dans le discours également et je pense que les patrons l’ont compris, un syndicat n’est jamais là pour faire tomber les entreprises. Nous défendons le travail ensuite les travailleurs puisque sans travail, il n’y aura pas des travailleurs (…). Et si on refuge de signer cette convention maintenant là, ça sera en marge de l’accomplissement des œuvres immortelles, puisque de toutes les façons, elle sera signée un jour. Puisqu’on sait que c’est inévitable pourquoi ne pas profiter de notre passage pour qu’au moins qu’on soit dans l’histoire ? Si on veut être en marge de l’histoire et que les futures générations viennent dire que nos aînés n’ont rien foutu, nous on va faire leur travail à leur place, alors ce serait malheureux.

À cette action s’ajoutent beaucoup d’autres priorités comme la formation des membres du bureau, la formation des journalistes techniciens syndiqués. Nous avons des coopérations syndicales à nouer au niveau national, africain et international. Nous avons beaucoup de chantiers et la réforme qui a fait que le mot privé a sauté dans l’appellation du SPPG, nous impose aussi beaucoup plus d’action pour redynamiser nos antennes à l’intérieur du pays là où on va associer désormais les radios rurales et les correspondants de l’AGP », a expliqué Sékou Jamal Pendessa.

Le nouveau Secrétaire général du SPPG n’a pas manqué de lancer un avertissement aux journalistes non syndiqués.

« …il faut dire que lors de deux précédents mandats, le syndicat a été, je ne dirai pas laxiste mais on a été indulgent. On s’était mis à défendre tout homme de médias que vous soyez syndiqués ou pas. On le faisait par le souci de préserver la liberté de la presse mais on s’est rendu compte qu’on était en train de violer un certain nombre de principes.

En syndicat, vous ne devez défendre que ceux-là qui sont syndiqués. La première condition posée lorsqu’il y a un problème, lorsque vous êtes sollicités par un employé, c’est de lui demander sa carte de membre. Donc si cette condition est remplie nous cherchons à savoir s’il est à jour dans les cotisations syndicales, ainsi de suite. Nous avons décidé pour le mandat qui a débuté aujourd’hui que personne ne sera plus jamais défendu par le SPPG s’il n’est pas syndiqué. Et ce n’est pas par méchanceté mais par respect des principes qui encadrent la liberté syndicale », a-t-il précisé.

Par ailleurs, Sékou Jamal Pendessa a salué une annonce du Ministère de l’Information et de la Communication concernant l’OGUIDEM (observatoire guinéen de l’éthique et de la déontologie).

Mamadou Macka Diallo

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