Les acteurs du secteur des transports ont ouvert mercredi les consultations au titre du cadre permanent de dialogue politique et social mis en place par le chef de l’État. Au sortir de plus d’une heure d’échange, les parties se sont confiées à la presse.
S’il se réjouit de la rencontre, Elhadj Ousmane Horoya Sylla, premier vice-président de l’union des transports routier de Guinée, précise qu’ils n’ont pas obtenu ce qu’ils pensent avoir. Toutefois, ils gardent encore de l’espoir.
« Ce qu’on peut retenir globalement, pour ce premier jour, beaucoup de chose ont été dites à l’interne. On a sollicité beaucoup de choses. On a sollicité la réglementation du secteur de transports en République de Guinée…Ce qu’on pense avoir, on n’a pas obtenu mais on a l’espoir qu’on va l’obtenir dont la réglementation du secteur de transport.
Je crois que notre sollicitation est tombée dans de bonnes oreilles. Il y a eu des promesses pour régler tout ça là. Entre nous la police routière et la gendarmerie, nous sommes de même père mais pas de la même mère. C’est elles qui sont là pour corriger les défaillances », a-t-il expliqué sans manquer de pointer du doigt les tracasseries ou arnaques dont ils font l’objet de la part de la police dans les zones urbaines et de la part de la gendarmerie en rage campagne.
En réponse à ces plaintes, le parton du haut commandement de la gendarmerie nationale, direction de la justice militaire, Général Ibrahima Baldé a fait savoir que des dispositions sont prises pour lutter contre de telles pratiques au niveau des barrages.
« Au niveau de la gendarmerie, il faut d’abord reconnaitre que le cadre de concertation et de dialogue est une première que nous apprécions beaucoup. Parce que ça met en valeur tous les acteurs qui sont sur le terrain en termes de transports dans notre pays. Il était donc question, à la fois, de prévention mais aussi de répression sur le terrain. Chaque fois on parlait d’enlèvement de barrages. Aujourd’hui c’est chose faite.
En dehors des trois barrages filtrants, aucun autre barrage n’existe sur l’ensemble du territoire national. Nous avons le numéro 111 qui est mis en œuvre au niveau de la gendarmerie.
Pour ce qui est de la rage campagne, je voudrais vous dire que la gendarmerie ne s’occupe que de la rage campagne. C’est-à-dire chaque 5 kilomètres après une ville et chaque 5 kilomètres avant une autre ville. Ça veut dire que la gendarmerie routière occupe au moins les soixante-quinze pour cent du territoire national en matière des transports routiers.
Alors en compassion de ces barrages, il va y avoir des équipes mobiles qui vont naturellement prévenir les accidents et les abus sur la route sans compter toute la stratégie opérationnelle sur les coupeurs de route », a expliqué Général Ibrahima Baldé
Du côté de la police, le Contrôleur général Ansoumane Camara dit Baffoé invité les syndicalistes à une collaboration afin de réduire ces phénomènes (arnaques) dans la zone urbaine.
Mamadou KOUYATÉ
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