Conakry-Un consortium de la société civile, composé entre autres du Conseil régional des organisations de la société civile (Crocs-Conakry) et de l’UDEC, a présenté vendredi 11 septembre 2020, dans un réceptif hôtelier, une nouvelle initiative de contrôle de l’action des pouvoirs publics dans la riposte contre le coronavirus. Il s’agit du projet intitulé « Regard citoyen sur la gouvernance de la politique de riposte contre la Covid-19 et les initiatives gouvernementales ». Ledit projet est financé par le Programme des Nations Unis pour le Développement (PNUD).
A cette occasion, Abdoul Sako, coordinateur du projet, a particulièrement décliné les motivation de ce projet. «Nous avons essayé, en tant qu’organisations de la société civile, de mettre en place ce projet pour trois dimensions. C’est de ramener nous les organisations de la société civile à être en mesure de voir en premier l’intérêt de la nation, l’intérêt des citoyens à la base. Deuxièmement, c’est de permettre au gouvernement et ses partenaires d’avoir l’appréhension en d’autres termes, les initiatives du gouvernent et ses partenaires en faveur des bénéficiaires. Et la troisième dimension, c’est de permettre de renforcer à travers le regard citoyen, la gouvernance non seulement par rapport à la participation des citoyens en mesurant leur appréciation, mais aussi savoir quels sont les impacts et les besoins de les difficultés, les quelques failles qui pourraient être la lecture réelle de ces bénéficiaires. Et remonter cela au gouvernement et ses partenaires pour qu’ils prennent des mesures qui permettent d’avantage d’atteindre leur objectif, qui n’est rien d’autres que, d’améliorer les conditions de vie des populations à la base», a souligné le coordinateur, Abdoul Sako, par ailleurs président du CROCS.
Le regard portera entre autres sur les mesures d’atténuation des effets de la Covid-19 sur la population, l’allègement des changes financières et fiscales. Le gouvernorat de la ville de Conakry était présent à ladite cérémonie de présentation et de lancement officiel. Et, c’est le directeur de cabinet, Mandjour Chérif, qui a représenté me gouverneur, Mathurin Bangoura.
«La notion du regard de citoyens qui va être opérée par les organisations de la société civile, est une notion assez pertinente, dans la mesure où, nous savons que les ONG constituent la force vive des sans voix. C’est une chose assez importante. Et au nom de l’autorité de la ville, nous y- adhérons», a-t-il mentionné.
A en croire Aissata Camara, membre dudit consortium, cinq ateliers régionaux de renforcement des capacités des structures à la base et des agents des organisations membres du consortium sont envisagés. Ils seront dotés d’approches et d’outils de contrôle citoyen de l’action publique afin de réussir à rendre à ce projet une réussite satisfaisante.
Souleymane Bah
