Une nouvelle alliance politique dénommée «Coalition pour le progrès et la démocratie» vient de voir jour en Guinée. La Coalition a été officiellement lancée ce jeudi à l’occasion d’une conférence de presse tenue à Conakry. Elle est composée d’une dizaine de partis politiques dont la PADES de Dr Ousmane Kaba, le MND de Dr Ousmane Doré tous les deux candidats à la présidentielle de 2020, le PGSD de Elie Kamano, le RRD de Abdoulaye Kourouma, le PDG-RDA de Oyé Béavogui et le PPD de Boubacar Diallo et la NGR de Abé Sylla entre autres.
Selon les leaders qui la composent, la CODEP a trois objectifs principaux. « La COPED se fixe pour objectifs d’offrir une plateforme de réflexion, d’échange et de débat sur les grandes questions politiques, économiques et sociales du pays. Ce faisant, elle facilite la convergence des idées entre les acteurs politiques afin de promouvoir la bonne
gouvernance politique, économique et sociale, de promouvoir la démocratie en défendant les principes démocratiques de liberté, de justice sociale et de lutte contre l’impunité, de promouvoir les valeurs de paix et d’unité nationale, d’améliorer les structures et les mécanismes des consultations électorales pour les rendre justes et transparentes afin de prévenir les crises post-électorales et d’être un acteur majeur de toutes les consultations sociales, économiques et politiques dans un esprit de solidarité entre les membres de la coalition et au-delà avec l’ensemble des forces vives de la nation », mentionne-t-on dans la charte de la coalition lue par Dr Ousmane Kaba.
Selon toujours les membres de ladite coalition, la vie politique de la nation est caractérisée par une bipolarisation, d’où la création de la Codep pour constituer un puissant mouvement intégrateur. « Au point de vue politique, nous assistons à une bipolarisation autour de deux blocs de partis politiques. Cette situation laisse peu d’espace aux autres acteurs de la vie politique de notre pays, mettant ainsi en péril l’esprit du multipartisme et de la démocratie véritable. Si l’on veut sortir la Guinée définitivement du marasme sociopolitique, il est indispensable que les forces politiques réellement attachées à l’unité de la nation et à son devenir, unissent leurs efforts. Elles doivent à cet effet constituer un puissant mouvement intégrateur de tous les Guinéens, sans distinction de communauté, de région, de religion ou de condition sociale afin de la mettre sur la rampe de la gouvernance démocratique », dit-on dans la charte.
Diop Ramatoulaye
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