Le lancement officiel des examens de sortie des écoles techniques et professionnelles a eu lieu ce vendredi 9 juillet 2021 à Conakry.
En l’absence de la ministre de l’Enseignement technique et de la Promotion de l’emploi, c’est Michel Koïvogui, secrétaire général du département qui a lancé les premières épreuves pratiques.
Mais avant de procéder au lancement des épreuves, le secrétaire général a expliqué pourquoi cette année les examens ont débuté par la pratique et non la théorie, comme il a été fait jusque maintenant. Ensuite, il a dit pourquoi ces travaux pratiques vont s’étendre à deux semaines au lieu d’une semaine.
« Au nom de la ministre de l’enseignement technique de la formation professionnelle et de l’emploi, de faire autrement, nous avons décidé de passer de sept (7) jours à dix-huit (18) jours au moins de pratique. Ce qui est déjà une nouvelle et de faire en sorte que tous les candidats aient à leurs dispositions de vrais matériaux de construction pour qu’ils puissent utiliser des éléments utilisables.
Nous avons décidé de faire cette fois les travaux pratique, parce qu’en le faisant maintenant nous avons la chance de profiter de ce petit temps de soleil pour que les travaux soient bien suivis à la fois par les candidats mais aussi et surtout par les encadreurs », a expliqué Michel Koïvogui avant de rassurer que des consignes ont bien été données pour le bon déroulement des épreuves.
« Les consignes ont été claires. Nous avons demandé aux différents encadreurs, directeurs d’écoles et parents d’élèves, qu’il aura d’abord une tolérance zéro et que désormais nous devons pouvoir comptabiliser tous ce qui est utilisé dans le cadre des examens pratiques, parce que nous voulons voir des produits qui sont issus de nos écoles. Nous avons demandé que tous les matériaux nécessaires à cette pratique soient mis à leurs dispositions pour que l’aboutissement que nous souhaitons soit vraiment atteint », a-t-il rappelé.
Sékou 2 Camara, Chef Service Examen et Concours scolaire au même Ministère, a pour sa part donné l’effectif des candidats, les différentes filières et les centres.
« Cette année, nous avons plus de 22 milles candidats qui vont composer sur toute l’étendue du territoire en travaux pratiques et en théorie. 65 centres sont retenus dans tout le pays. Et nous avons 124 filières qui seront évaluées au niveau de toute l’étendue du territoire pour les 22 milles candidats », a-t-il fait savoir.
Mohamed Barry, la trentaine, candidat au CFP de Donka se dit sûr de sa réussite.
« C’est une chance pour moi. On a travaillé dans de bonnes conditions et les cours ont été bien dispensés contrairement à l’année dernière qui était une année de grève, de pandémie. Mais cette année, on a eu suffisamment de temps avec les professeurs. Et je pense bien que je suis admis. Je vous le confirme », nous a confié ce candidat.
A noter que cent quatre-vingt-dix candidats (190) dont quatre (4) filles ont débuté au centre du CFP Maritime sis à Kaloum.
Souleymane Bah pour Guinee114.com
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