Le mandat d’arrêt international émis ce 25 août par la justice guinéenne contre Sékou Koudouno, le responsable des stratégies du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), provoque une levée de boucliers au sein de l’opposition.
Après Cellou Dalein Diallo qui a été un peu plus prompt, ce fut le tour de Sidya Touré, troisième force politique du pays, d’apporter son soutien à l’activiste, pas sans dénoncer une nouvelle fois, ce qu’il qualifie d’instrumentalisation de l’appareil judiciaire au service du pouvoir.
«Nous apportons tout notre soutien à S. Koundouno pour le «mandat d’arrêt international» émis contre lui pour le faire taire puisqu’on le sait inaccessible. La justice «politique» de Guinée est bien dérisoire : on peut voler tout, mais on ne peut parler», s’indigne le leader de l’UFR sur ses pages Facebook et Twitter.
A noter que les accusations collées à Sékou Koundouno par Elhadj Ousmane Coumbassa, le doyen des juges du Tribunal de première instance de Dixinn sont : association de malfaiteurs, incendie volontaire, troubles à l’Etat par le massacre, la dévastation ou le pillage, participation à un mouvement insurrectionnel et menace par le biais d’un système informatique.
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Souleymane Bah