Le secrétaire général du syndicat national de l’éducation (SNE) a pris part à la rencontre que la junte militaire au pouvoir a eu avec les présidents des organisations de la société civile de Guinée le mercredi, 15 septembre 2021. Au sortir de la rencontre, Michel Pépé Balamou est revenu sur le communiqué numéro 21 du CNRD relatif à l’annulation du prélèvement de 5% des salaires indiciaires des fonctionnaires ou agents d’Etat et 2% des pension de la retraite qui a fait couler beaucoup d’encres et de salives au mois d’août dernier. Mais après avoir salué cette décision, le syndicalistes a fait des recommandations aux nouvelles autorités.
« Vous avez vu le communiqué numéro 21 qui porte sur l’annulation ou l’abrogation du prélèvement de 5% sur le salaire indiciaire des fonctionnaires et 2% sur la pension de retraite. Nous nous saluons à sa juste valeur cette décision du CNRD et nous demandons à ce que le CNRD fasse en sorte que les travailleurs qui ont subi ces prélèvements au mois d’août dernier soient rétablis dans leur droit et que les 18% de la masse salariale que l’Etat avait l’habitude de donner à l’INAMO et à la caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’Etat soient gelés. Et qu’il y ait un audit sérieux dans ces deux institutions pour qu’on puisse savoir que depuis 2015 l’argent que j’ai dépensé là que cet argent-là soit vraiment connu et que ça servi à quoi? Parce que nous sommes dans un moment où il faut mettre la justice en valeur. Et autre chose, il faut revoir la composition des conseils d’administration. Ils sont composés par les syndicalistes et les agents de la fonction publique pour comprendre ici effectivement s’il n’y a pas des syndicalistes qui occupent deux à trois postes dans ces conseils d’administration. Puisqu’il faut faire en sorte que nous garantissions la stabilité dans ce pays. L’autre élément, il faudrait que la junte comprenne que l’augmentation du prix du carburant a eu une incidence sur le coût de la vie des travailleurs. Puisque le pouvoir d’achat s’est affaibli et le coût de la vie s’est élevé à une croissance exponentielle. Ça eu un impact sur le transport, sur le coût du logement, sur le coût des denrées de première nécessité. Et donc nous en tant qu’acteurs sociaux et intervenants dans le domaine de l’éducation, nous pensons qu’il va avoir l’ouverture des salles de classes et l’ouverture des salles de classes va trouver que les élèves vont être confronter au coût de transport, les étudiants et les enseignants eux-mêmes. Et donc à partir du moment tout cela a été résolu pour le moment, nous pensons que des garanties diligentes vont être trouvées pour nous permettre de sortir de cette situation », a mentionné Michel Pépé Balamou, secrétaire général du SNE.
Mamadou Macka Diallo
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